La deuxième édition de la conférence Internationale sur la technologie du biodigesteur de Ouagadougou CITBO est prévue du 2 au 4 octobre 2018 à Ouagadougou. Cette annonce a été faite, le mardi 25 septembre 2018, dans l’après-midi, par le ministre des ressources animales et halieutiques ,au cours d’une conférence de presse organisé à cette intention.

« Le biodigesteur, une solution pour la sécurité alimentaire et énergétique. Vers un partenariat Africain ! » est le thème choisi pour la deuxième édition qui réunira environ 200 participants venus des pays africain le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, la Guinée, le Mali, le Niger, le Tchad, le Togo. Il s’agit au cours de cette rencontre « d’évaluer les avancées réalisées par chaque pays sur la base des feuilles de route adoptées par la rencontre des points focaux, organisée en juin 2018 à Ouagadougou ; de convenir des actions de soutien et mesures d’accompagnement nécessaires à la mise en place effective des programmes nationaux de biodigesteurs au plus tard le 31 décembre 2019 ; d’examiner et d’adopter les textes fondateurs de la structure régionale de coordination de la promotion de la technologie. ». Les différentes activités prévues pour cette édition sont la session des experts, la session des ministres et des évènements comme les expositions. « Avec le biodigesteur, l’Afrique est en train d’entamer un tournant décisif dans la recherche de solutions durables aux questions de sécurité alimentaire, d’accès à l’énergie et d’adaptation aux changements climatiques » confie le ministre Sommanogo Koutou. Cette conférence est une invitation aux États à développer le marché de la technologie dans les différents pays d’Afrique.

Le biodigesteur est une technologie introduite au Burkina Faso depuis 2009 pour participer à l’accès à l’énergie des populations rurales par des fonctions diverses jouées la cuisson, l’éclairage, la protection de l’environnement, l’élevage et l’agriculture… Issouf Barry, utilisateur de cette technologie, a loué les bienfaits du biodigesteur mais a déploré sa cherté « Ceci n’est pas à la portée de tous. Nous l’utilisons, nous voyons les bienfaits et nous aimerions que notre entourage l’ait aussi ».  Xavier Bambara, coordonnateur du Programme national du Biodigesteur du Burkina Faso (PNB/BF) a salué l’adoption de cette technologie par certains ménages et à rassurer que des réflexions sont en cours pour revoir sa subvention. Par ailleurs, des actions de sensibilisation se poursuivent pour une adoption de cette nouvelle technologie dans le milieu rural. Mais son accès nécessite une disposition d’un bétail.

La deuxième édition se tiendra à la salle de conférence de Ouaga 2000 et est financé par le gouvernement burkinabè et des Pays Bas à travers African Biogas Partnership Program ABPP.