Crise humanitaire au Burkina Faso : Des amazones dans le nord montrent le chemin de la résilience

 

Au Nord du Burkina Faso, quelque part dans un village, Barga-Mossi et ses environs, des populations prennent la fuite suite à la détérioration de la sécurité dans la zone. C’était en 2020. Au nombre des personnes qui se déplacent pour Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, plusieurs femmes et enfants. Sans argent ni nourriture, ils sont dans la cité de Naaba Kango avec comme seule interrogation, comment vivre et nourrir leurs familles ? Mais des femmes amazones ne pleurent pas. Elles ne se lamentent pas sur leur sort. Elles ont alors décidé de mener des activités économiques pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles.

 

A la périphérie de Ouahigouya, à l’entrée même de la ville en provenance de Ouagadougou, existe un terrain d’un hectare et demi. C’est le matin et l’heure du travail. Ce mercredi 13 décembre 2023 où nous visitons ces lieux, le vent souffle fort sur la ville de Ouahigouya. Sur ce terrain clôturé de grillage au dessus de deux couches de briques, on aperçoit des femmes et leurs enfants déplacés internes pour la plupart. Nous ne sommes pas sur un site d’accueil de réfugiés ou de déplacés internes. Non ! Il s’agit plutôt d’un site de fabrication de compost bio. Les femmes déplacées internes, veuves pour certaines, ont décidé de prendre leur destin en mains à travers la fabrication de l’engrais formé par le mélange fermenté de débris organiques avec des matières minérales. Bienvenue sur le site de fabrication du compost bio de Ouahigouya. Les femmes déplacées internes de la région du Nord, l’une des régions les plus pauvres du Burkina, ont refusé de courber l’échine face à une pauvreté grandissante suite à la crise sécuritaire. https://www.unicef.org/burkinafaso/media/776/file/%20Genre%20et%20pauvret%C3%A9%20au%20Burkina%20Faso.pdf

Salimata Belem, vice-présidente de l’Association de Développement durable des femmes déplacées internes, réfugiées et hôtes du Yatenga

Parmi les cent-dix femmes présentes sur le site de fabrication, se trouve la veuve Salimata Belem. Veuve parce qu’ayant perdu son mari dans la crise sécuritaire. Délaissée et se déplaçant à Ouahigouya, Salimata Belem ne peut compter sur personne. Avec à sa charge 13 enfants, la vie ne lui fait pas de cadeau. La résilience s’impose à elle si elle veut continuer à voir le sourire de ses enfants, les voir aller à l’école et réussir. A Barga dans la province du Yatenga où elle menait sa paisible vie avec sa famille, Salimata faisait partie des femmes qui travaillaient dans la fabrication du compost bio pour alimenter leur potager. Cette paisible vie a été interrompue mais madame Belem n’a pas abandonné. A Ouahigouya où elles sont nombreuses en tant que déplacées, les femmes pensent à poursuivre leur activité car elles ne veulent pas être une charge pour la société. Elles ne veulent pas tendre la main. Elles souhaitent plutôt se nourrir et se soigner à la sueur de leur front. C’est pourquoi, elles décident de s’adapter, de s’organiser de sorte à pouvoir continuer leur activité qu’elles exerçaient depuis le village de Barga. Et si Salimata Belem arrive à prendre soin de ses treize (13) enfants, c’est grâce aux revenus de la fabrication/vente du compost bio qu’elle mène avec d’autres femmes dans la cité de Naaba Kango. « Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est que l’on nous aide à avoir plus de clientèle. Comme ça, nous pourrons augmenter la fabrication et faire plus de bénéfices afin d’avoir plus d’argents », a souhaité Salimata Belem.

La fabrication/vente du compost fait des miracles économiques, d’énormes bénéfices. L’Association de Développement durable des femmes déplacées internes, réfugiées et hôtes du Yatenga a été créée dans l’effet de mieux coordonner l’activité. Aujourd’hui, l’association compte 110 membres. Ces 110 femmes s’en sortent économiquement bien à cause des bénéfices récoltés par l’activité chaque année depuis 2020, l’année de déplacement des femmes de barga à Ouahigouya. L’activité est tellement bénéfique que les femmes déplacées internes sont une solution économique pour les femmes hôtes et d’autres femmes réfugiées. Ce, parce que d’autres femmes déplacées internes ont adhéré à l’association pour cet entrepreneuriat. Les braves femmes forment aujourd’hui toutes ensemble, l’Association de Développement durable des femmes déplacées internes, réfugiées et hôtes du Yatenga. Elles sont un exemple de réussite, de combattivité et de détermination dans un Burkina Faso terrorisé et faible. Sur ces 110 femmes, 26 ont perdu leurs maris à cause des attaques orchestrées par les terroristes, et sont responsables de ménages.

Salimata Ganamé est la présidente de l’association. C’est elle qui coordonne tout sur le site de production et de vente du compost qui se produit par cycle en raison de 45 jours, la durée. Chaque cycle permet de produire environ 20 tonnes de compost. Le compost vendu permet de rémunérer chaque femme avec la somme de cinquante mille franc CFA (50 000 FCFA). Et des bénéfices, il en reste de quoi s’approvisionner pour le prochain cycle et ainsi de suite.

Salimata Ganamé, présidente de l’Association de Développement durable des femmes déplacées internes, réfugiées et hôtes du Yatenga

« Quand nous étions à Barga, nous cultivions de l’oignon. Et c’est là que nous avons décidé ensemble de créer une association en 2017 entre nous, cultivatrices d’oignons. A la création, nous étions au nombre de 84 femmes. Ces femmes étaient ressortissantes des 12 villages que compte la commune de Barga. Nous avons pensé à améliorer nos rendements en utilisant le compost. C’est ainsi que l’idée nous est venue de fabriquer nous-mêmes, le compost après avoir appris le processus de fabrication. Nous utilisions le compost que nous fabriquions dans notre jardin et cela marchait très bien. Par la suite, on a commencé à commercialiser le compost bio qu’on fabriquait et cela marchait également jusqu’en 2020 où nous avons été chassées par les terroristes. Nous-nous sommes retrouvées à Ouahigouya (Chef-lieu de la région du Nord) sans rien car on n’a pu rien emporter. Nous n’avions rien pour nous nourrir et nourrir nos familles. 26 femmes ont perdu leurs maris et c’était difficile », témoigne la présidente de l’association, Salimata Ganamé. C’est ainsi que les femmes se retrouvent dans la cité de Naaba Kango sans rien, un retour à la case départ. Mais dans la vie, quand on tombe, il faut savoir se relever. Et quand on fait quelque chose une fois, alors on peut encore la refaire. Ces femmes sont motivées de s’en sortir face à la misère qui se dresse à elles. Jane Fonda enseigne qu’« il n’est jamais trop tard. Jamais trop tard pour changer sa vie, jamais trop tard pour être heureux ». Ce sont des amazones qui ne sont pas prêtes à abandonner. C’est de cette façon qu’elles plaident aux côtés d’un particulier pour obtenir un terrain à la périphérie de la ville afin de commencer une nouvelle vie à travers la production/vente du compost bio. Cette fois-ci, elles sont au nombre de 16 femmes à commencer l’activité de 2020 à 2021. Les autres femmes qui étaient dans d’autres communes n’avaient pas encore connu l’extrême conséquence de la barbarie terroriste en 2020. C’est en 2022 que d’autres villages autour de Barga connaitront les déplacements suite à l’intensification de la crise. A partir de là, elles ont rejoint les femmes à Ouahigouya pour poursuivre l’activité du compostage.

Les femmes déplacées internes, une solution économique pour leurs hôtes

L’activité est tellement bénéfique que des femmes de la ville de Ouahigouya ont demandé à rejoindre les rangs des femmes déplacées internes. L’association prend une nouvelle dimension pour la prise en compte des femmes hôtes et des réfugiées. Aujourd’hui, l’association compte 110 membres répartis comme suit : 50 femmes déplacées internes, 30 hôtes et 30 réfugiées. Chaque 45 jours, l’association fait un chiffre d’affaires de plus de sept millions de F CFA (7 000 000 FCFA). Après une distribution équitable (50 000 FCFA par femme), la présidente a confié que la somme restante peut aller jusqu’à deux millions de FCFA qui leur permette de se réapprovisionner pour le prochain cycle. Mais, Salimata Ganamé a souligné les difficultés pour avoir les prêts dans les institutions financières. Ce qui fait qu’elles n’arrivent pas à augmenter leur production afin d’accroitre leur rendement et permettre à chaque femme d’avoir au minimum cent mille franc CFA (100 000 FCFA) à chaque fin de cycle. Un aspect très important à ne pas négliger est le fait que les femmes se nourrissent sur le site. Chaque jour, le repas est fait pour permettre aux femmes de manger et poursuivre le travail. Toutes ces dépenses sont supportées par l’activité qui se mène sur le site. Cela mérite une attention particulière à l’endroit des autorités locales et nationales.

https://www.aib.media/regions/2023/02/04/burkina-le-gouvernement-offre-335-tonnes-de-vivres-aux-pdi-de-la-region-du-nord/

Un agent d’agriculture apprécie le travail des femmes déplacées internes

De Barga à Ouahigouya, l’agent d’agriculture Boubakary Tamboura se souvient du début. Il est témoin de la combativité d’une gent féminine qui ne réclame pas ses droits par les mots, mais plutôt par des actions. Au début, c’était une activité pour soutenir la famille, aider l’homme de la maison à s’occuper des enfants. Aujourd’hui, elles sont cheffes de ménages, responsables de l’éducation, la santé et l’épanouissement des enfants. « J’étais dans la commune de Barga avec les femmes qui faisaient la fabrication du compost et tout marchait bien. A cause de l’insécurité, nous avons dû quitter la zone pour Ouahigouya. Mais arrivées dans cette ville, il n’y avait plus rien pour les femmes. Elles avaient perdu tout ce qu’elles avaient », a témoigné monsieur Tamboura. Oui, ces femmes ont tout perdu sauf une chose, l’espoir. Ce sentiment qui porte à espérer ne les a jamais quittées. Et à Boubakary Tamboura de continuer son témoignage. « Ici à Ouahigouya, elles ont repris leur activité grâce à une bonne volonté qui a décidé de leur donner son terrain inexploité. Aujourd’hui, grâce à l’implication des autorités, elles ont un site adapté pour faire le travail qu’elles aiment », soutient-il.

Marie Olga Sigué/Bilgo, représentante du Directeur régional en charge du genre de la région du Nord

Les autorités soutiennent fortement les femmes entrepreneuses

Le gouverneur de la région du Nord, Raymond David Valentin Ouédraogo est allé constater ce que font les femmes sur le site. Entre félicitations et encouragements, l’autorité sollicitera l’aide de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) pour accompagner les femmes. Pourtant cette ONG soutient les réfugiés. C’est ainsi que le gouverneur demandera d’inclure certaines femmes réfugiées dans l’association afin de permettre à l’ONG de rester dans sa logique. C’est chose faite et l’association ne va que grandissante. Un terrain est offert par la mairie de Ouahigouya et c’est l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés qui a fait la construction pour offrir un cadre de travail plus adapté aux femmes. Les femmes font un excellent travail qui attire l’admiration de tous. Le mardi 26 septembre 2023, l’association recevait la visite de la ministre de la Solidarité nationale, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille Nandy Somé/Diallo. C’était sur l’ancien site et la ministre avait tenu à visiter le nouveau qui était en construction lors de sa mission sur Ouahigouya, pour lancer un projet entrant dans le cadre de soutien aux femmes déplacées internes. Le nouveau site est équipé d’un grand magasin, d’un forage, d’une cour clôturée, des toilettes et le tout alimenté par des plaques solaires. Les autorités administratives ont joué et jouent encore un grand rôle dans le cadre de cette résilience dont font preuve les braves dames déplacées internes.

Botetessan Bonou, préfet et Président de la délégation spéciale de Ouahigouya

Le préfet et président de la délégation spéciale de Ouahigouya, Botetessan Bonou est fier du travail qu’abat l’association. Selon son propos, la région du Nord est un exemple de résilience face à l’adversité. En effet, cette région est pleine de personnes déplacées internes avec l’intensification de la crise dans cette partie du pays. Mais la population a su s’adapter et s’approprier cette nouvelle vie qui s’est imposée en elle. « Lorsqu’elles sont arrivées dans la commune de Ouahigouya, elles ont fait preuve de résilience à travers leur activité de compostage. C’est du compost bien apprécié par les producteurs locaux, qui a fait que cette coopérative a vite été repérée par les autorités administratives », a soutenu le président de la délégation spéciale de la commune de Ouahigouya. Lui, qui a eu l’occasion d’effectuer une visite aux femmes, a confié qu’elles sont animées d’une bravoure sans pareil et ont foi en ce qu’elles font. Selon monsieur Bonou, la commune de Ouahigouya est un bel exemple de résilience car elles se sont très vite intégrées dans la commune. « Aujourd’hui, nous encourageons ces femmes dans ce qu’elles font », a fait savoir Botetessan Bonou. Avec plus de moyen, l’association fera plus que ce qu’elle réalise actuellement et permettra à d’autres d’adhérer à la coopérative. C’est pourquoi, la représentante du Directeur régional en charge du genre, Marie Olga Sigué/Bilgo a souhaité le soutien de bonnes volontés pour permettre aux femmes d’exercer cette activité dans le confort.

Naissance d’un brassage culturel qui boost l’économie

« Nous organisons des séances de sensibilisation sur le vivre-ensemble à l’endroit des femmes déplacées internes afin de leur permettre de vivre ensemble dans la cohésion », a indiqué la représentante du Directeur régional. Forcés de déménager au Nord, les déplacés internes sont venus de divers horizons avec des cultures différentes. Toutefois, ils sont amenés à cohabiter ensemble d’où l’importance pour chacun de connaitre l’autre dans sa culture, afin que s’installent la symbiose et la cohésion. « L’efficacité spirituelle des deux consciences simultanées, réunies dans la conscience de leur rencontre, échappe soudain à la causalité visqueuse et continue des choses. La rencontre nous crée : nous n’étions rien ou rien que des choses avant d’être réunis », affirme Gaston Bachelard pour signifier l’importance du vivre-ensemble. Ainsi, les populations vivent ensemble dans la paix et les mêmes chances de réussite sont données à tous.

L’association a besoin d’un coup de pousse pour faire un exploit

« Nous félicitons les femmes et nous les accompagnons à tout moment parce que l’activité qu’elles font sort du commun. Voir des femmes dans la fabrication du compost bio est vraiment rare et est d’ailleurs une première dans la région », s’est exprimée la représentante du Directeur régional en charge du genre, Marie Olga Sigué/Bilgo. Pour elle, ces femmes méritent tout le soutien à leur égard. D’ailleurs, elle estime qu’elles en ont encore besoin. « Même si c’est un tricycle, personnellement, je demande aux bonnes volontés d’aider ces femmes parce qu’elles sont en manque de moyen de transport », a sollicité Dame Sigué tout en saluant la bravoure et la détermination de la présidente de l’association grâce à qui, toute l’activité va bon train. A l’en croire, madame Ganamé est animée par un rare courage, une rage de réussir et voir les autres parvenir au succès. « Elle est au four et au moulin, court de gauche à droite afin que l’association puisse fonctionner normalement », confie la représentante du Directeur Régional.

Les femmes ont remercié les autorités et leurs partenaires pour le soutien indéfectible. Si aujourd’hui elles ont aménagé sur un site adapté à la production du compost, c’est grâce aux autorités et leurs partenaires en l’occurrence, HCR. Cependant, l’association estime qu’avec un peu plus de moyens financiers, elle ferait mieux que ce qu’elle fait déjà. « Nous avons un problème d’eau. Le forage est très bien mais n’arrive pas à répondre à toute notre attente en eau », a regretté Salimata Ganamé. L’un des plus gros problèmes est le nerf de la guerre. Le fonds de roulement cause une véritable difficulté aux femmes. Ce qui fait que l’association ne peut pas produire en grande quantité. Pourtant, madame Ganamé (la présidente) souhaite que leur association puisse servir partout dans tout le Burkina Faso mais les moyens financiers freinent cette ambition. Aussi, les moyens de transports manquent aux femmes pour emmener et amener certaines matières premières et le produit fini. Toutes ces dépenses contribuent à baisser ce qui devrait revenir à chaque femme, membre de l’association. Pour avoir les prêts bancaires, c’est la croix et la bannière, selon la présidente. « En banque, on nous demande des garanties. Pourtant nous n’en avons pas. A cause de cela, nous ne pouvons pas avoir de l’argent qui puisse couvrir nos besoins. En plus, nous voulons des machines qui puissent coudre nos sacs à compost. Cela nous permettra d’être plus rapides et de pouvoir gagner en temps », a dévoilé Salimata Ganamé.

Mais de bonnes nouvelles, il y en a. En effet, les autorités à travers le ministère en charge du genre et de la famille, ont décidé d’équiper l’association en matériel. Bientôt, l’association aura en son compte, du matériel pour imprimer le logo (qui est encore en conception) sur les sacs afin de les personnaliser.

L’association entend évoluer vers d’autres activités

Pierre Laretin instruit que « l’ambition est le fumier de la gloire ». Selon le propos de Salimata Ganamé, l’association ne compte pas se limiter dans la production du compost. Elle ambitionne évoluer vers le jardinage et l’élevage. D’ailleurs sur le site, un essai de jardinage est en cours. Les prémices sont d’un caractère favorable pour réussir ce pari. Pour ça, Salimata Ganamé, consciente de l’importance des formations, entend se former davantage et former les membres de l’association.

Quelques suggestions pour une meilleure promotion de l’association

L’Association de Développement durable des femmes déplacées internes, réfugiées et hôtes du Yatenga devra ainsi travailler à avoir plus de visibilité et s’agrandir par cette occasion pour attirer une grande partie du marché. Le e-commerce est un très bon alternatif quand on sait que les réseaux sociaux occupent une place importante dans le marché du moment. Il est donc primordial de trouver les moyens nécessaires afin de dompter les réseaux sociaux. Pour l’heure, l’association n’a pas de logo et de marque officiels pour promouvoir le compost. La communication est un facteur clé dans le sens de la quête du marché. Il faut alors commencer par créer une page Facebook car c’est le réseau social le plus utilisé au Burkina Faso avec environ trois millions (3 000 000) d’utilisateurs, selon Digital Magazine Burkina.

« La vraie émancipation de la femme, c’est celle qui responsabilise la femme », soutient le Père de la révolution du Burkina Faso, le Capitaine Thomas Sankara. Mais il faut souligner que cette responsabilité passe aussi par l’autonomisation. L’autonomisation économique et sociale de la femme est très importante, surtout au Burkina Faso où le contexte actuel est difficile. La femme est le fondement de toute la société. ONU Femmes affirme que « plus il y a de femmes au travail, plus l’économie prospère ». Cela montre comment il est important de travailler à donner aux femmes, la place importante dans l’économie. Parce que tout simplement, « il n’y a de révolution sociale véritable que lorsque la femme est libérée » , selon Thomas Sankara.

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