Groupement professionnel des industries : consommer burkinabè et promouvoir l’industrie au Burkina Faso

Consommer burkinabè et promouvoir l’industrie au Burkina Faso, tel est l’objectif de la rencontre entre le premier ministre et le groupement professionnel des industries (GPI). Les acteurs concernés réunis ce 3 août 2018 à la primature en présence du ministre du commerce, ont soulevé des points saillants aboutissant à des conclusions satisfaisantes pour la valorisation du secteur industriel burkinabè dans tous les axes.

Les industries au Burkina Faso sont en stagnation. Cette situation est perçue dans la société de l’huilerie avec plus de 10 milliards de stock invendu à la SN SOSUCO, chez les producteurs de farine, dans la société burkinabè Sap olympique… En effet, les industries burkinabè traversent de nombreuses difficultés telles que la mévente, les problèmes d’exportations, … Cette situation a été l’objet de la rencontre qui s’avère satisfaisante pour les différentes parties comme le témoigne, Mamady Sanoh, président du GPI. « Nous sommes sortis de l’audience avec le sentiment d’avoir été écoutés et attendus. Son excellence le premier ministre nous a rassuré qu’il est disponible pour résoudre les différents problèmes », a-t-il affirmé. La situation difficile que traverse l’industrie entraine une régression d’investissement dans ce secteur comme l’indique le président du GPI en ces termes : « pour devenir industriel dans nos pays, il faut être sérieusement courageux. Nous avons les facteurs de production et le climat social qui n’est pas favorable pour le développement industriel ». Plusieurs points ont été soulevés à cette rencontre et selon monsieur Sanoh « des mesures sont déjà en cours et doivent prendre effet à parti du mois de septembre ».

Monsieur Sanoh invite par ailleurs, les burkinabè à mieux imprégner la devise « consommons burkinabè » car déplore-t-il, « consommons burkinabè ne doit pas s’en tenir à l’habillement ». Selon lui, « il faut aller dans tous les produits manufacturés pour encourager les opérateurs économiques à aller vers l’industrie. Seule l’industrie peut constituer un socle au développement de notre pays », conclut-il.

Quant au  ministre du commerce et de l’industrie, Harouna Kaboré, « nous avons été très édifiés et nous avons beaucoup apprécié cette réunion », confie –t-il et d’ajouter : « c’était l’occasion pour nous de faire le point des difficultés et de l’ensemble des solutions qui ont été mises en place ». Concernant les difficultés exposées par ce secteur, « nous pensons qu’avec l’ensemble des mesures qui sont programmées, d’ici le mois de septembre, nous allons commencer une nouvelle orientation », rassure-t-il. Des efforts sont faits au sein du ministère comme les contrôles pour combattre les unités industrielles clandestines et les exportations frauduleuses. « Mon souhait est d’arriver à inscrire définitivement les produits manufacturés dans la consommation et régulariser le mode d’exportation pour y inscrire également ces produits. Des mesures sont prises et seront exposées pour leur opérationnalisation sur le terrain et une forte collaboration pour combattre les indélicats », précise-t-il.

Le ministre du commerce invite les burkinabè à développer ce secteur pour sa promotion car une chance sera donnée à l’écoulement des produits. Les textes seront relus pour que l’industrie burkinabè puisse occuper une place de choix dans le développement du pays.

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