Hadj 2018 : Les pèlerins burkinabè à Mina pour le clou du hadj

Les rites du hadj 2018 commencent ce week-end avec l’étape de Mina. Tous les vols des pèlerins burkinabè ont atterri à l’aéroport international Mohamed-Ibn-Abdoul-Aziz de Médine, excepté trois vols qui ont atterri à Djedda. Les responsables d’agences de voyage et le comité conjuguent les efforts pour que, cette année, l’étape de Mina soit plus facile par rapport aux années précédentes.

Ceux qui ont atterri à Médine, en fonction de leur date d’arrivée, ont rallié la Mecque, une localité située à plus de 400 km de Médine. Depuis vendredi, ils ont tous effectué le déplacement à la Mecque. Ils sont tous entrés sous « hisram » (les deux étoffes de tissu blanc portées par les pèlerins pour la houmra et le hadj). Ils ont pu faire leur houmra, c’est-à-dire le petit pèlerinage, tout comme ceux qui ont atterri à Djedda. Le président du comité de suivi du pèlerinage à la Mecque rassure que personne n’est resté au Burkina et le dernier vol est arrivé à moitié vide avec un retard de plus d’une heure, pour avoir attendu un pèlerin qui récupérait son visa à l’ambassade.

La question de pèlerins qui ont atterri à Djedda ne pose pas de problème, de l’avis des responsables du comité, puisque l’étape de Médine consiste en une visite de la mosquée et de la tombe du prophète Mohamed (paix et salut de Dieu sur lui). Cela n’est pas un rite obligatoire du hadj, mais après le hadj, les pèlerins qui ont atterri à Djedda peuvent aller à Médine pour les mêmes visites avant de prendre le vol pour le retour au bercail.

Les tentes à Mina sont apprêtées pour accueillir la délégation du Burkina et la restauration sera assurée. Même apprêt pour la station d’Arafat prévue ce lundi 20 août 2018. Tout est donc prêt pour un hadj sans grandes difficultés, selon le président du comité. La commission Santé rencontre quelques difficultés avec les personnes âgées, mais une prise en charge est prévue pour leur permettre de réaliser normalement le hadj. Nous y reviendrons pour un bilan général sur la question de santé après l’étape de Mina et d’Arafat qui, chaque année, réserve des surprises désagréables liées au nombre élevé de pèlerins qui viennent de tous les horizons du monde.

Sah Daouda OUEDRAOGO depuis la Mecque

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