Ce mercredi 28 mars 2018, les femmes militantes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont tenu une rencontre au siège du parti. L’objectif de cette mobilisation féminine est d’annoncer le 7^e congrès du parti et lancer un appel aux femmes pour leur participation massive.

Ce matin, le siège du CDP n’a pas pu contenir la gente féminine qui s’est mobilisée pour une rencontre extraordinaire. Une décision prise seulement le lundi dernier, les femmes du parti ne se sont pas laissées compter l’événement. Les responsables des arrondissements, des communes rurales et des structures spécifiques étaient présents, en plus des chefs coutumiers et des représentants du parti, venus pour les soutenir.

La responsable des femmes, Béatrice Ouédraogo a salué la forte mobilisation des femmes pour cette rencontre. C’était l’occasion pour elle, d’annoncer aux femmes le 7^e congrès du parti qui se tiendra du 5 au 6 mai 2018 au palais des sports de Ouaga 2000. En plus, elle a sollicité les femmes de faire passer le message pour une mobilisation importante de la gente féminine. « Le parti a toujours eu confiance aux femmes et elles doivent se démarquer pour une bonne réussite du congrès à travers la participation aux préparatifs et une mobilisation forte » souligne- t-elle.

Quant à la secrétaire nationale chargée de la mobilisation des femmes, Pauline Nian Traoré, elle se dit émue pour cette mobilisation. Pour Madame Nian, cette sortie montre que le CDP ne vacille plus. Elle exhorte les femmes à prendre part à ce congrès qui marquera la renaissance du CDP. En effet, elle a remercié les tenants du parti tels que Eddie Comboigo, Achille Tapsoba, Léonce Koné et bien d’autres qui ont travaillé malgré les difficultés pour la bonne marche du parti. Des programmes d’activités seront menés dans les arrondissements et les communes pour parler du niveau de base.

Selon elle, les femmes ne souhaitent qu’une chose, le retour de Blaise Compaoré (fondateur dudit parti). Un projet à travers lequel, certains burkinabè ont du mal à comprendre. « En tant que mamans, nous avons besoin de tous nos fils pour construire le pays. Le souhait est qu’il revienne, pas pour prendre le pouvoir, car lui-même n’en voudra plus mais pour être dans son village natal en tant que personne ressource » confie-t-elle. « Son retour fera la fierté des femmes. Nous sommes un peu gênées qu’il soit à l’écart. » ajoute-t-elle. Avant de clore ses propos, elle a affirmé que “si monsieur Blaise Compaoré doit faire face à la justice, il le fera comme tout citoyen burkinabè” . Elle a finalement tenu à souhaiter pour le Burkina Faso le pardon, la réconciliation et la paix des cœurs.