Le lundi 16 avril 2018, la Coordination des syndicats de la fonction publique (CSFP) a tenu une conférence de presse à la bourse du travail. Cette rencontre avait pour objectif de se prononcer sur l’alternative qu’elle propose au gouvernement concernant la revue des masses salariales.

En rappel, c’est dans son message de fin d’année 2017, que le Président du Faso annonçait que le système de rémunération des agents de la fonction publique sera revu. Le 23 février 2018, le premier ministre a reçu l’Unité d’action syndicale (UAS) pour les entendre sur cette question. Les dépenses salariales deviennent un handicap pour le gouvernement dans les investissements en faveur du développement. C’est ainsi que le 28 février, une conférence a donné lieu au lancement officiel de cette étude des salaires, soldée par une remise de documents de base comprenant deux parties, un diagnostic de la situation et des propositions. Chaque partie prenante a un délai de 3 semaines pour la proposition de ses idées qui seront synthétisées par un secrétariat technique. Les forces vives de la nation y étaient conviées aussi pour donner leur avis.

C’est ainsi que la UAS fit part à la coordination qui a décliné l’invitation du gouvernement. Selon la CSFP, elle propose une alternative consistante à revoir le format qui considérera le gouvernement comme un employeur et les organisations de la société civile comme les représentants des travailleurs. Un  élargissement du débat permettra de prendre en compte les forces vives de la nation mais aussi d’étendre le débat pour aborder les différentes questions bien déterminées. Ce nouveau débat permettra de mettre l’accent sur la création et la gestion des richesses de ce pays.

Pub : Agence Talbya

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