Ce lundi 19 novembre 2018 s’est tenue à la primature, une rencontre entre le Premier ministre, quelques membres du gouvernement, et les organisations des transporteurs. L’objectif de cette rencontre était de mener des travaux de consensus pour que la hausse du prix des hydrocarbures n’affecte pas le domaine des transports.

« Il n’y aura pas d’augmentation de prix des transports » rassure le ministre des transports, Vincent Dabilgou, à sa sortie d’audience. « Nous sommes rentrés dans un point d’accord qu’il n’y aura pas d’augmentation des prix des transports dans notre pays suite à l’augmentation du prix du carburant. Que ce soit au niveau des hydrocarbures, des transports de personnes à travers l’ensemble du territoire national, il n’y aura pas d’augmentation du prix », laisse entendre le ministre. Cette audience qui a duré plus de deux heures de temps a tourné autour de la répercussion de la hausse du prix du carburant qui a amené les participants à trouver un consensus à l’unanimité pour que l’augmentation n’affecte pas le domaine des transports.

Pour le ministre des transports, cette rencontre qui est désormais une coutume, a permis d’inviter les transporteurs à participer à la situation de la vie du pays. « Nous sommes en lieu de concertation avec le premier ministre et l’ensemble de la communauté des transporteurs de notre pays. Nous avons avec eux, installé une tradition de dialogue pour donc chaque fois qu’il y a des problèmes, nous puissions nous asseoir ensemble avec le Premier ministre afin de pouvoir discuter pour trouver des points d’entente et des points de convergence », explique-t-il. Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion de soulever quelques préoccupations des transporteurs. « Nous sommes engagés avec le Premier ministre et l’ensemble des transporteurs pour que les points de revendications, de concertations amenées, nous puissions continuer à travailler ensemble », annonce le ministre des Transports. Au nombre des points de revendication, 12 points y sont inscrits. « Aujourd’hui, nous sommes très contents sur l’ensemble des 12 points. Nous avons pu aboutir à des points d’entente pour trouver des solutions avec l’ensemble des transporteurs de notre pays », renchérit-il. Aussi, il a tenu à remercier et à féliciter les transporteurs pour cette « rencontre très fructueuse, où les transporteurs ont montré leur engagement, leur patriotisme vis-à-vis à la situation dans laquelle se trouve notre pays par rapport à l’augmentation des prix des hydrocarbures de notre pays ».

Pour le porte-parole de la délégation, Maiga Issoufou, « qui dit commerce ne veut pas dire humanitaire mais sachez que nous avons convenu avec le gouvernement en tenant compte également de la disponibilité du gouvernement que nous saluons de passage », confie-t-il et d’ajouter : « par le passé, on était laissé à nous-même et chacun à son destin. Cette fois ci, l’oreille du gouvernement a été beaucoup attentive. Nous avons commencé les échanges, il y a deux semaines à peu près et aujourd’hui, nous avons abouti à garder les tarifs de façon statico pour l’instant et à l’avenir également. Quelle que soit la situation, nous allons prévaloir le dialogue entre nous ».

« Les engagements pris par le gouvernement aujourd’hui, tiennent également à nous accompagner pour l’exploitation pérenne de nos entreprises. C’est un engagement fort que nous ne pouvons pas occulter en passant par l’éradication de la tracasserie, l’évaluation des ralentisseurs, la révision si possible des taxes fiscaux… c’est un engagement fort que nous saluons à sa juste valeur. Nous pouvons affirmer que le gouvernement est à notre écoute et nous également, nous allons être à l‘écoute du gouvernement pour qu’ensemble nous établissons le coût de la vie au Burkina Faso en passant par les transports routiers », dévoile le porte-parole de la délégation. Concernant une quelconque compagnie qui veut enfreindre à la règle, Monsieur Maiga rassure : « s’il y en a, on va les rappeler à l’ordre ».