Samandéni : Il faut faciliter l’accès au barrage

Dans le cadre de l’organisation de la 29è édition de la Super coupe de l’AJSB, une centaine de journalistes ont effectué le déplacement de Ouaga à Bobo. Il s’agit essentiellement de journalistes sportifs. La finale de la coupe ayant eu lieu dans l’après-midi du vendredi 05 août 2022, les journalistes sous le leadership du président de l’AJSB ont effectué une visite du barrage de samandéni le samedi 06 août.

 

Situé dans le département de Bama de la province du Houet dans la région des Hauts Bassins, le barrage de samandéni est le troisième plus grand barrage du Burkina Faso. Il est doté d’une capacité de 1,5 milliards de m3 et s’étant sur plus de 53 km2. L’infrastructure est financée à 62 milliards de FCFA.

 

La promotion des activités génératrices de revenue est l’un des plus grands objectifs dans la réalisation de ce barrage. Cependant, pour aller à samandeni, il faut plus que du courage afin de braver des grandes difficultés. Il s’agit de l’état de la route qui laisse à désirer. Une route non bitumée qui souffre le supplice. Et comme un cri de détresse profitant d’une présence importante de journalistes à Bobo qui décident d’y aller en visite, la route va s’exprimer. Les 40 km vont sembler à une centaine de km pour ces hommes et femmes de médias. La route est minée de nids de poule qu’on pourrait appeler “emprunte d’éléphant“. Cette zone d’attraction touristique se doit d’être mieux présentée afin que ses objectifs soient atteints. En effet, le site reçoit la visite de plusieurs personnes d’où l’urgence de son acheminement, faciliter son accès en bitumant la voie.

Après Samandéni, les journalistes se sont dirigés vers “le centre Noaga Ouedraogo de Bama”. C’est un centre étalé sur un espace de 24 hectares construit par Rahim Ouédraogo. Environ 70 personnes sont employées dans ce centre qui forme les plus jeunes, pas seulement dans le football mais aussi dans la pisciculture, l’agriculture etc. Il est équipé de quatre (04) terrains qui répondent aux normes du football (un autre est en construction) ; une infirmerie, une salle de sports, des champs etc. La visite des journalistes a pris fin autour de 18h. Ils rentrent à Bobo Dioulasso avec les remerciements et les encouragements du fondateur du centre Rahim Ouédraogo et son épouse.

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