MENA : Des journalistes et communicateurs à l’école de la promotion de l’éducation inclusive

Les journalistes et les communicateurs après le cadre de concertation avec les membres du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation sont en formation dans le cadre de la Stratégie Nationale de Développement de l’Education Inclusive. Ils ont acquis des connaissances supplémentaires dans le domaine de l’éducation inclusive et de la lutte pour le respect des droits de l’enfant.

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Durant la journée de formation, plusieurs aspects de l’éducation inclusive ont été évoqués et plusieurs zones d’ombre élucidées. En effet l’école était autrefois sélective car ce n’était pas tous les enfants qui étaient pris en compte par le système éducatif. Nous faisons cas des enfants de sexe féminin, les enfants des familles pauvres, ceux qui vivent dans la rue, les handicapés… L’éducation inclusive est donc venue mettre fin à toutes ces injustices sociales et promouvoir l’éducation de tous les enfants. Pour les responsables de la structure, les gens ont l’habitude de penser que ce sont les enfants qui doivent s’adapter au système éducatif mais c’est tout à fait le contraire car c’est le système qui doit s’adapter aux enfants.

L’éducation inclusive, pour voir le jour s’est appuyée sur plusieurs fondements tels que les fondements juridiques, les conventions, chartes et déclarations internationales qui prônent une application des droits de l’Homme pour tous. Il y a également les textes nationaux et internationaux tels que la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), la convention relative aux droits des handicapés (CDPH).

Les échanges ont également tournés autour des trois types d’éducations avec leurs avantages et leurs inconvénients. Il s’agit l’éducation spécialisée, l’éducation intégratrice et l’inclusive. L’éducation spécialisée désigne le système éducatif par lequel les enfants handicapés sont séparés tel qu’un centre ou un établissement spécialisé. Ce type d’éducation possède des avantages en ce sens que les enseignants sont bien formés et chaque enfant bénéficie de plus d’attention. Malheureusement les insuffisances ne manquent pas aussi car ces établissements ne sont pas nombreux et ne se trouvent au Burkina que dans les grands centres et sont loin des lieux d’habitation des enfants. Aussi, l’expertise n’est disponible que pour un petit groupe seulement et aussi leurs coûts exorbitants ne sont pas à la portée des enfants issus de familles pauvres et une fois isolés, ces enfants arrivent difficilement à se réadapter à leurs familles, entourages… Le second type d’éducation consiste à scolariser les enfants handicapés dans les écoles ordinaires, changer l’enfant et le rééduquer. Il a l’avantage de permettre la socialisation des enfants mais l’enfant devra fournir d’énormes efforts pour suivre le rythme et le plus souvent ces écoles ne sont pas adaptées aux conditions de l’enfant (escaliers, rapidité…). Quant à l’éducation inclusive, elle regroupe tous les enfants, aucun enfant n’est écarté. Elle n’admet pas ‘’d’exclus de l’école’’ c’est-à-dire que tous les enfants sans discriminations sont concernés par l’éducation.

DERRA Biba

1 Commentaire sur "MENA : Des journalistes et communicateurs à l’école de la promotion de l’éducation inclusive"

  1. oooh!!!!, un projet d’éducation inclusive est vraiment à saluer. Mais là il faudra maintenant mettre l’accent sur les sensibilisations afin d’effacer ce complexe (d’infériorité ou de supériorité)développé de part et d’autre par les populations.

    Ce projet est vraiment la bienvenue.

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