Burkina : des enseignants du mouvement M18 réclament leur droit

 

Après leur réussite au concours professionnel, des enseignants sont dans l’attente d’être reclassés dans leur nouvelle catégorie en vain. Ces enseignants qui disent être de la promotion 2018, devraient être reclassés en janvier 2019. Ainsi, le mouvement M18 fut crée afin de mieux structurer les revendications à l’endroit de leur ministère de tutelle qu’est  le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).

Le mouvement M18 a tenu une conférence de presse ce lundi 24 août 2020 à Ouagadougou. Il s’est agi pour les enseignants, de “réclamer leur droit“ vis-à-vis du MENAPLN. En effet, plusieurs promotions attendent avec peine un reclassement dans leur nouvelle catégorie. D’après les conférenciers, « c’est le cas de la promotion 2018, 2019, et 2020 ».

Selon le porte-parole du mouvement M18, Adama Dabilgou, leur non reclassement se justifie par un manque de volonté. « Ce manque de volonté s’illustre dans l’intention de nous confiner dans un cercle vicieux de la pauvreté, de nous dépouiller de notre dignité et de notre autorité. », a laissé entendre Adama Dabilgou.

A cet effet, le M18 revendique l’établissement diligent des actes de reclassement et les effets financiers attachés. Pour les promotions à venir, il souhaite le reclassement automatique des agents qui subiront avec succès les épreuves pratiques des examens ou concours  professionnels. Si le gouvernement n’évolue pas dans sa position, le M18 compte sans relâche dès la semaine prochaine, mener « d’éventuelles actions âpres ».

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