Burkina : Le GCAOT fait un plaidoyer à la CEDEAO en rapport avec la situation nationale

 

Au lendemain du coup d’Etat militaire qui a conduit le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) au pouvoir, fut créé le Groupe de citoyens d’appui à l’opérationnalisation de la transition (GCAOT). Un mouvement qui entend accompagner les militaires dans la réussite de leur mission dont la restitution du territoire national burkinabè est la plus importante. Ce 03 février 2022, les membres de ce groupe étaient face à la presse à Ouagadougou.

Le Groupe de citoyens d’appui à l’opérationnalisation de la transition (GCAOT) a fait un plaidoyer à la CEDEAO. Un plaidoyer qui soutient que l’organisation accompagne la transition du Burkina Faso sous la direction du MPSR. Il s’agit d’épargner le Burkina Faso de ses sanctions car cela ne fera qu’envenimer les choses et davantage, rendre la vie des populations plus dure.

Le GCAOT attend que la CEDEAO apporte au Burkina la logistique ainsi que les moyens financiers et diplomatiques nécessaires pour combattre les groupes extrémistes, et de soutenir l’organisation des scrutins qui marqueront la fin de la transition dans ce pays. « La transition que le Burkina Faso s’apprête à instaurer aura pour tâche de ramener la sécurité au pays, d’assurer le retour des personnes déplacées dans leurs terroirs, de poser les bases de sa refondation dans les conditions convenues par les forces vives, d’enclencher le processus de réconciliation et enfin, d’organiser les élections inclusives… Au nom du peuple burkinabè, nous invitons la CEDEAO au dialogue constructif avec les nouvelles autorités du pays et à prêter une oreille attentive à notre désir ardent de sécurité, de paix et de refondation », a laissé entendre le porte-parole du GCAOT, Evariste Faustin Konseibo.

Le MPSR a fait savoir qu’il n’impliquera pas forcement les partis politiques. Une bonne chose, selon Loukmann Sawadogo qui a déclaré que le processus de réconciliation n’est pas perturbé. Pour lui, ce n’est pas un individu qui est indexé mais toute la classe politique. C’est donc croire que le MPSR n’a aucun problème avec quiconque. L’occasion est donc donnée à tous, d’aller aussi en réconciliation et de jeter les bonnes bases pour une cohésion réussie. « Nous invitons la CEDEAO à tirer leçon des sanctions faites au Mali et de ne pas faire autant contre le peuple burkinabè (…) On parle de CEDEAO des peuples et elle ne doit pas s’en prendre au peuple, ce n’est pas normal », a lancé Loukmann Sawadogo.

Ce groupe composé de six (06) membres et d’un porte-parole a adressé le plaidoyer au président en exercice de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO et aux Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la CEDEAO, le 31 janvier 2022. Le GCAOT espère être compris et compte sur la “clémence“ de l’institution sous régionale.

Soyez le premier à commenter sur "Burkina : Le GCAOT fait un plaidoyer à la CEDEAO en rapport avec la situation nationale"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

11 + 12 =