Burkina : quand le Brassard noir demande la suspension du CDP

Une conférence de presse du Mouvement « Brassard noir » le samedi 24 mars 2018 à Ouagadougou, a permis aux journalistes de s’imprégner sa lecture sur des faits d’intérêt général au Burkina. De la double attaque terroriste qui a visé l’État-major général des armées et l’ambassade de France au Burkina Faso, à la reprise du procès du putsch en passant par les récents propos du Président du CDP, sont les points abordés par les conférenciers.

Tout en rendant hommage à ceux qui sont tombés sous les balles assassines des terroristes et en saluant l’intrépidité des FDS, le Mouvement Brassard noir, au cours de leur conférence de presse tenue le samedi 24 mars 2018 à Ouagadougou, invite le gouvernement à doter les FDS d’équipements militaires de pointe pour barrer la route aux terroristes qu’il qualifie d’individus et forces occultes. « Nous condamnons avec véhémence cette attaque barbare qui a pour but de déstabiliser et de bloquer les institutions », affirme d’entrée le Président du Mouvement,  Boukaré Conombo. A l’en croire, cette attaque cache aussi une intention de porter un coup à la politique du développement du Burkina Faso, parce que parait-il, les terroristes et leurs acolytes n’ont pas intérêts à ce que le régime en place réussisse leur mission en tant que premier président démocratiquement élu.

« Le ministère de la Sécurité doit ouvrir une enquête sur Eddie Comboigo » affirme M. Conombo. Pour la simple raison que ce dernier aurait tenu des propos qui portent à confusion lors de la dernière conférence de presse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès. « Le remède de  l’insécurité, c’est de voter pour nous en 2020 ». Ces propos du Président du CDP sonnent comme un aveu de complicité avec les terroristes qui attaquent le Pays des Hommes intègres, à en croire le Mouvement « Brassard noir ». En outre, M. Conombo et ses camarades demandent la suspension du CDP jusqu’à l’aboutissement de ladite enquête.

Pour ce qui concerne le procès du putsch manqué de septembre 2015, Boukaré Conombo et ses camarades demandent au Tribunal militaire de prendre des sanctions fortes à l’ endroit des citoyens qui se permettent d’applaudir des putschistes. D’après lui, ce procès va permettre aux burkinabè de savoir ce qui s’est passé. « Nous réitérons notre soutien à la Justice militaire et aux avocats de la partie civile », ont-ils proclamé.

 

 

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