Cadre d’Expression Démocratique : « si l’attaque n’a pas encore été revendiquée, il y a, à craindre », dixit Pascal Zaida

Le Cadre d’Expression Démocratique (CED) est monté au créneau ce mercredi 23 août à travers une conférence de presse. Ce,  pour informer l’opinion sur la tenue d’un meeting le 7 octobre prochain à Ouagadougou à la Place de la Révolution. Selon les organisateurs, ce meeting entend dénoncer la mal gouvernance, dire non aux tribunaux d’exception, aux détentions arbitraire et aux attaques terroristes.

Le Cadre d’Expression Démocratique (CED), tiendra un meeting à la Place de la Révolution le 7 octobre prochain à Ouagadougou. Le bureau exécutif du CED, l’a fait savoir ce mercredi 23 aout 2017 à travers une conférence de presse.

A en croire Pascal Zaida, Secrétaire général du Cadre, ce rendez-vous inédit à la Place de la Nation, a pour but d’une part, d’interpeller nos gouvernants sur  leurs engagements internationaux et d’autre part sur les questions de démocratie et de justice.  Selon M. Zaida, ce meeting sonne comme un appel, pour  nos dirigeants à s’assumer et mettre fin à l’existence des juridictions d’exception avec leurs corolaires. Aussi poursuit-t-il, ce regroupement mettra fin à la corruption d’Etat que le fameux gré à gré facilite. Autre chose que le meeting entend bouter hors du Burkina, c’est la politisation de l’administration publique et aux dépenses publiques superflues.

Palcal Zaida indique également que ce meeting devra réunir plus de 10 000 personnes ce jour. Les partis politiques du pouvoir comme de l’opposition sont conviés. En outre, les ambassades ainsi que l’Union Européenne sont également attendues.

Actualité oblige, les attaques du café Aziz Istambul et le décès du Président de l’Assemblé, Dr Salif Diallo se sont invité à la conférence de presse. Une minute de silence a d’ailleurs été respectée pour ces circonstances. Pour mettre fin aux attaques terroristes au Burkina, Pascal Zaida a sa solution toute faite. En effet, il suggère que les moyens soient mis pour développer le renseignement car pour lui, c’est le salut du pays des Hommes intègres. Il affirme aussi que le maître à penser étant décédé, à savoir Salif Diallo, beaucoup de bouleversements se feront sentir. En entendant, il demande au pouvoir en place, la cohésion non seulement au sein du parti au pouvoir mais aussi dans le landerneau politique pour la bonne marche du pays et préserver les acquis. Il est également revenu sur la non revendication de l’attaque terroriste du 13 août 2017. Pour M. Zaida, cela est un signe de mauvais augure.

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