Une cérémonie d’installation du Conseil scientifique d’étude, de conservation et de mise en valeur du site des Ruines de Loropéni, s’est tenue jeudi à Ouagadougou sous la présidence du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Les membres au nombre de douze (12) personnes dont trois (03) absents à cette cérémonie d’installation du Conseil scientifique d’étude, de conservation et de mise en valeur du site des Ruines de Loropéni, ont été officiellement installés ce jeudi 21 février 2019 à Ouagadougou.

Ce Conseil scientifique est un organe de concertation en matière de politique scientifique relative à la gestion des Ruines de Loropéni. Il est chargé de concevoir des programmes de recherche visant à améliorer les connaissances sur les sites de la métallurgie ancienne du fer au Burkina Faso; d’examiner et de superviser des travaux de recherche, de conservation et de mise en valeur; servir de contact avec le Centre du Patrimoine Mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour tous grands travaux d’aménagement sur les sites puis, d’informer et rendre compte à ce Centre de tous travaux de recherche, de conservation, de mise en valeur importants sur le site des Ruines de Loropéni.

Selon Raphaël Compaoré, représentant du ministre de la Culture, “les Ruines de Loropéni ont été inscrites sur la Liste du Patrimoine mondial le 26 juin 2009 par le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco eu égard à la valeur universelle exceptionnelle reconnue à ce site” . A l’entendre, ces ruines “auront de ce fait, 10 ans de vie sur cette prestigieuse Liste du patrimoine mondial en juin 2019” .

Il n’a pas manqué de préciser que les Ruines de Loropéni se doivent de disposer, conformément aux recommandations de l’Unesco en la matière, des organes de gestion fonctionnels à même de garantir la préservation et la transmission de la valeur universelle exceptionnelle du site aux génération futures. “C’est ainsi qu’un Comité local de gestion et de protection du site a été créé et opérationnalisé à travers l’installation officielle des membres et la tenue de la première session dudit Comité en décembre 2018 à Loropéni” , a-t-il soutenu tout en ajoutant qu’il a été jugé utile et nécessaire dans la même dynamique, de créer un Conseil scientifique d’étude, de conservation et de mise en valeur du site des Ruines de Loropéni d’où l’installation de ses membres, aujourd’hui.

Le ministre de Culture par la voix de son représentant, exhorte le Conseil scientifique à être une force de proposition d’actions allant dans le sens de l’amélioration des connaissances du site. Avant de déclarer installés, les douze (12) membres du Conseil scientifique, monsieur Compaoré les a, en guise de conclusion, rassurés que son département ne ménagera aucun effort pour les accompagner dans la réalisation de leurs missions.

Quant à Léonce KI, directeur des sites classés patrimoine mondial au ministère de la Culture, l’objectif de la réunion d’aujourd’hui est d’installer un organe de gestion du site des Ruines de Loropéni, il s’agit notamment du Conseil scientifique. “Il faut dire que le ministère de la Culture dans la mise en œuvre d’une politique de gestion participative, a mis en place deux organes pour gérer les sites des Ruines de Loropéni” , a-t-il fait savoir en précisant qu’il s’agit d’abord du Comité local de gestion et ensuite ledit Conseil scientifique. Pour que tous les organes soient fonctionnels, selon lui, il a fallu l’installation des membres du Conseil scientifique après celle du Comité local en 2018.