Après 48h de suspens, tout est désormais clair au Burkina Faso. Débuté par une mutinerie, dimanche 23 janvier 2022 dans plusieurs casernes du pays, ce mouvement d’humeur des militaires s’est transformé en un coup d’Etat. Cela s’est confirmé à travers un communiqué lu à la nation par le capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo, le lundi 24 janvier 2022.

L’homme fort du Burkina est désormais connu. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a annoncé à la télévision nationale par la voix de ces camarades militaires, la fin du pouvoir du président, pardon, de l’ex président Roch Marc Christian Kaboré.

Vu la réaction de certains Burkinabè après cette annonce, ce coup d’Etat était très attendu par la population qui en avait marre et qui voyait la restriction de sa liberté par des interpellations, des gardes à vue, des interdictions de marcher, des coupures d’Internet et le tout couronné par la détérioration de la sécurité et le déplacement massif de la population entre autres.

Ce changement permettra aux déplacés d’avoir l’espoir avec l’arrivée de l’armée au pouvoir. Le souhait est d’avoir des personnes honnêtes, intègres pour diriger ce pays afin de venir à bout de l’hydre terroriste au Burkina Faso. Malgré les différentes interpellations de la population, Roch Kaboré est resté sourd. Les promesses faites dans les discours n’ont été que de vaines promesses juste pour soulager la population. Le drame d’Inata a sans doute été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Avec l’arrivée de l’armée au pouvoir, toutes les victimes de ces attaques terroristes en l’occurrence les forces de défense et de sécurité, les volontaires pour la défense de la partie et les civils tués pourront désormais reposer en paix.

Être républicain, c’est aussi prendre ses responsabilités. Et l’armée burkinabè a su prendre ses responsabilités. Le cri de cœur de certains burkinabè a été entendu. Cette prise de pouvoir est une lueur d’espoir pour le peuple. Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) doit servir le peuple et non se servir. S’il est vrai que le pouvoir a été récupéré par les forces de défense et de sécurité dans le but de sauvegarder et de restaurer le pays, leur seul objectif doit être le retour de la paix et la sécurité au Burkina, le retour des déplacés et l’extermination totale des terroristes. A la tête des affaires, l’armé burkinabè saura comment lutter efficacement contre le terrorisme. Les Burkinabè n’attendent plus que des mesures soient prises ou que des stratégies de lutte soient dévoilées, mais plutôt que des actions concrètes soient réalisées. Le pays des hommes intègres a besoin des actes concrets sur le terrain.

Bon vent à cette nouvelle junte.