L’Institut Goethe en collaboration avec le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ), a procédé ce mardi 6 juin 2017 à Ouagadougou, au lancement du livre : L’Insurrection populaire, Burkina Faso Octobre 2014. Ce lancement a été suivi d’un panel. Ce livre sert de prétexte pour revivre l’insurrection populaire selon son auteur. Le rêve du renouveau, la rupture d’avec les anciennes pratiques, où en sommes-nous ?

L’Insurrection populaire, Burkina Faso Octobre 2014, c’est le titre du livre qui vient documenter la trouble période qu’a traversé le Burkina en 2014. Son lancement est intervenu ce mardi 6 juin 2017 à Ouagadougou.

Selon l’auteur, Peter Stepan, le lancement de ce livre en ce jour, est le couronnement du travail de toute une équipe. « Le mérite ne me revient pas à moi tout seul ». Il légitimise la parution de ce document pour une seule raison celle d’inspirer la nouvelle génération. « Ce document a pour fonction d’œuvrer à ce que les évènements du 30 et 31 octobre 2014, ne tombent pas dans l’oubli », indique-t-il. C’est aussi pour l’auteur, un manuel qui servira de guide pour comment mener une insurrection.

D’après Me Benwendé Sakara, président de l’UNIR-PS, l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, est un mouvement spontané qui a permis au peuple, de se libérer du joug de la domination d’une minorité. A l’en croire, cette insurrection, pour certains, est une révolte, pour d’autres, une révolution, pour quelques-uns encore, un soulèvement. Qu’à cela ne tienne, Me Sankara soutient que cela a marqué profondément les esprits de tout le peuple burkinabè malgré les remises en cause de certains acquis.

Le Haut représentant du Président du Faso, Shérif Sy n’a pas manqué de féliciter le coordonnateur de l’ouvrage. Il affirme d’ailleurs que la particularité de ce document est la présence d’images car selon lui, une image vaut milles mots. Il soutient qu’il est présent à ce lancement en tant qu’acteur et témoin de l’insurrection et non en tant qu’autorité. L’insurrection populaire, Burkina Faso octobre 2017, est pour le Haut représentant, l’histoire du courage, de la ténacité du peuple du Burkina face à l’oppression. C’est aussi et surtout un prétexte pour ouvrir le débat sur l’insurrection. 2 ans après quel enseignement?

Les débats menés par des visages bien connus des Burkina Faso ont été fructueux et nul ne peint l’avenir du pays en rose.