La Chambre de Commerce et de l’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) veut réduire les mailles des filets de la fraude, de la corruption et du faux en son sein. Le projet phare pour atteindre cet objecti f pour les premiers responsables, est l’introduction de factures normalisées. Ce mercredi 20 septembre 2017, le vice-président de la CCI-BF a initié une rencontre avec les partenaires, et les entreprises pour leur expliquer le processus.

Réduire la fraude, la corruption et le faux, c’est ce à quoi la facture normalisée viendra répondre. Le projet est en cours d’adoption en conseil de ministre. Pour l’instant, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina (CCI-BF), a organisé une rencontre d’information avec ses partenaires et les entreprises ce mercredi 20 septembre.

Pour le 1^er Vice-Président de la CCI-BF, Mamadi Sanon, ce projet est capital pour la CCI-BF. M. Sanon a déclaré que la facture normalisée permettra sans nul doute de réduire les mailles des filets de la corruption, de la fraude et du faux. Il poursuit en disant que la fiscalité est très vaste et il était plus qu’impérieux de créer ce cadre formel qui est la facture normalisée.

Présent à la rencontre d’information, le Directeur général des Impôts, Adama Badolo, s’est réjoui de la démarche de la CCI-BF. Cette rencontre est un cadre adéquat pour préparer et analyser la portée de la facture normalisée. Il affirme par ailleurs que dans la facture normalisée, les faveurs fiscales ne seront pas prises en compte. Elle rentrera en vigueur à partir 2018. La particularité de cette facture normalisée, est qu’elle portera un sticker et toute facture qui ne portera pas de sticker ne sera plus acceptée même dans le milieu informel.

Le Directeur Générale de la CCI-BF, quant à lui, a laissé entendre que ces séries de rencontre s’étendront sur les 12 autres régions du Burkina. Issiaka Kargougou a souhaité la mobilisation des uns et des autres pour la réussite du projet.