Migration : 48 heures de concertation pour opérationnaliser le processus de Rabat

Des Fonctionnaires de Haut Niveau ont débuté mardi 12 février à Ouagadougou, une rencontre d’opérationnalisation du processus de Rabat. Appris par l’AIB, cette rencontre a réuni l’Europe et l’Afrique à propos des questions de migration et de développement.  

Pour le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Robert Tiendrebéogo, le Burkina Faso qui assure  la présidence du Processus de Rabat,  fera  de son mieux pour que le plan d’actions adopté à Marrakech, puisse être mis en œuvre. Pour lui, cette rencontre de Ouagadougou a aussi pour objectif de retenir les actions concrètes à mettre en œuvre dans le cadre de ce plan d’action.

Robert Tiendrebéogo a aussi mentionné le pacte mondial des migrations sûres et ordonnées, adopté également à Marrakech en décembre 2018. D’après lui, il est important pour le Burkina Faso de renforcer ses capacités afin de trouver des solutions pour freiner le phénomène de la migration.

«Le Burkina Faso n’est pas un pays de migration en dehors de ce que nous connaissons dans la sous-région, essentiellement en Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et en matière de l’Europe, le Burkina n’est pas essentiellement concerné», a-t-il précisé. Il a ajouté qu’au niveau de la sous-région, des pays sont touchés  par ce flux migratoire vers l’Europe, mais que de manière générale, l’Afrique de l’Ouest reste peu par le phénomène.

Le commissaire chargé du Commerce, des Douanes et de la Libre circulation de la CEDEAO, Téi Konzi a indiqué que son institution épouse l’orientation de la présente rencontre qui consiste à juste titre, examiner entre autres, les modalités concrètes pour l’opérationnalisation du programme de Marrakech (2018-2020), véritable boussole de l’engagement des membres du processus de Rabat dans le relèvement des défis migratoires. Selon Téi Konzi, renforcer le dialogue régional au sein du processus de RABAT à travers la mise en œuvre effective du plan de Marrakech, revient à consolider son rôle dans le suivi de la Valette et donc, sa contribution au titre du pacte mondial.

«En abritant la présente réunion des fonctionnaires de Haut Niveau de Rabat, le Burkina Faso matérialise encore une fois de plus son soutien particulièrement actif au Processus de Rabat », a-t-il affirmé.

Le chef de délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Jean Lamy s’est réjoui de l’engagement des partenaires du processus de Rabat pour la mise en œuvre effective du plan d’action conjoint de la Valette.

«Comme décidé lors de la réunion des fonctionnaires de haut niveau du plan d’action conjoint de la Valette organisée le 15  novembre 2018, le plan d’Action Conjoint de la Valette devrait être mis à jour sans mettre en cause l’acquis des principes et de ses valeurs », a-t-il souligné.

Le Dialogue euro-africain sur la migration et le développement (Processus de Rabat) est un dialogue régional sur la migration qui réunit depuis 2006, une soixantaine de parties prenantes.

 

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