Niger : L’Union panafricaine de la jeunesse est contre l’intervention militaire de la CEDEAO

 

L’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) a tenu une rencontre à Ouagadougou, le mardi 15 août 2023. Présidée par son président Moumouni Dialla, cette réunion qui s’inscrit dans le cadre des rencontres statutaires de l’organisation continentale a permis aux représentants des jeunes d’échanger sur la question de la jeunesse du continent et donner leur point de vue sur l’actualité africaine.

La 37e édition de la Journée internationale de la jeunesse (JIJ) a été célébrée à Ouagadougou le 12 août 2023. Des représentants de jeunes de plusieurs pays ont effectué le déplacement sur la terre de Thomas Sankara à cette occasion. C’est après la réussite de cette commémoration que l’Union panafricaine a tenu une rencontre pour entre autres, prendre un certain nombre de décisions en faveur du continent.

Moumouni Dialla, Président de l’Union panafricaine de la jeunesse

« La rencontre nous a permis de revisiter la situation des jeunes en Afrique et également de discuter sur les pays en difficulté. Nous avons pris des résolutions fermes et dans les jours à venir, nous pourrons engager des actions », a laissé entendre le président de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) Moumouni Dialla, par ailleurs président du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso. Tous les pays en difficulté ont été sujet de discussion lors de la rencontre et la situation au Niger n’a pas été à la marge. Après que les militaires aient pris le pouvoir par les armes, la CEDEAO menace de descendre à Niamey à travers une intervention militaire pour restituer l’ordre constitutionnel et ramener le président Bazoum au pouvoir. Cependant, l’Union panafricaine n’est pas favorable pour une intervention militaire au Niger. En clair, la structure organisationnelle de la jeunesse de l’Afrique est contre l’intervention militaire de la CEDEAO au Niger.

Selon le président de l’UPJ, Moumouni Dialla, l’on ne peut résoudre une crise par une crise. « Nous avons appelé l’ensemble des acteurs au dialogue et à la discussion afin de trouver des mesures pacifiques à l’issue du dialogue pour sortir le Niger de cette crise. Nous n’avons jamais vu une crise résoudre une crise. Il faut s’asseoir autour d’une table et trouver d’autres solutions », a soutenu monsieur Dialla. Quand on sait que la jeunesse représente plus de 400 millions de la population africaine, il est impératif de la consulter avant toute initiative politique, économique et sociale.

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