La communauté Jama’at islamique Ahmadiyya du Burkina Faso a tenu une conférence de presse dans la matinée de ce mercredi 21 décembre 2022 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les Hommes de médias est d’annoncer l’organisation du Jalsa Salana du Burkina Faso que cette communauté organise chaque année depuis maintenant 31 ans.

 

Les 24, 25 et 26 décembre 2022, se tiendront à Bustan-e-Mahdi la convention annuelle de la communauté Jama’at islamique Ahmadiyya du Burkina Faso. 31^è édition du genre, cette convention se tient sous le thème « Problème des temps modernes : Les solutions de l’islam ». Il s’agira pour la Jama’at islamique de mener des communications autour du thème, qui convainc de sa pertinence. Ce, parce que des problèmes des temps modernes il faut citer le terrorisme que le Burkina Faso vit depuis quelques années. A cette activité, il est attendu la participation de 10 000 personnes.

 

Jalsa salana permettra de réunir les membres de la communauté, les amis et les sympathisants dans l’effet non seulement d’accroitre leur spiritualité mais aussi de renforcer leur lien d’amitié et de fraternité. Elle permettra également la croissance du mouvement Ahmadiyya au Burkina Faso. Pendant ces trois jours, Jama’at islamique Ahmadiyya invite les populations burkinabè sur son site Bustan-e-Mahdi sise sur la Route nationale 5, non loin du péage. « L’islam est une religion de paix. Dans ce sens, toute œuvre qui ne promeut pas la paix n’est pas islamique. La conférence nous permettra de faire des communications, des rappels afin que le musulman connaisse davantage sa religion, et que le non musulman comprenne le message de l’islam qui n’a rien à voir avoir avec la violence », explique le représente du Khalif Dr. Elknamsi Issam et d’ajouter « nous allons démontrer que l’islam est une religion de paix et que les terroristes ne sont pas des musulmans ».

Selon l’amir (prince) et chef missionnaire de la Jama’at islamique Ahmadiyya du Burkina Faso Mahmood Nasir Saqib, la communauté a reçu l’aval de l’Etat burkinabè pour l’organisation de la conférence annuelle. « Malgré la situation que traverse le Burkina Faso, on doit continuer notre quotidien et notre programme. Il est encore plus important de parler de paix en ces temps difficiles de terrorisme. Des gens viendront des 13 régions du Burkina Faso pour prendre part à l’activité. Nous allons former nos membres et les participants sur le vivre ensemble », laisse entendre Mahmood Nasir Saqib. Pour lui, la compréhension est la clé de la cohésion. Et pour se comprendre, il faut communiquer, d’où la pertinence de la tenue de la 31^è Jalsa Salana au Burkina.