Route Nationale 4 : La clôture de Tan Aliz rasée pour raison d’intérêt public

En 1960 Ouagadougou ne comptait que 59 000 habitants. Un demi siècle après, elle compte près de 2 000 000 d’habitants. Cette forte démographie exerce une pression énorme sur les infrastructures routières à tel point que la construction de plusieurs échangeurs ont été nécessaires pour décongestionner la circulation. Avant la fin de la transition des chantiers ont été lancés, mais c’est sous Roch qu’ils ont pris une certaine ampleur.  

La ville de Ouagadougou a connu ces dernières années un fort taux de croissance démographique à tel point que l’infrastructure routière était devenue obsolète. Non seulement cette infractructure est vieillissante, en plus, les routes ne sont pas assez larges pour contenir le déplacement de tant de personnes. Par conséquent, les embouteillages se multipliaient et la circulation très dense. Les bicyclettes, les motocyclettes et les véhicules doivent s’accomoder sur des voies très étriquées.

La construction des trois échangeurs a servi à décongestionner un temps soit peu la situation. Mais, cette solution montre ses limites. A l’intérieur de la ville beaucoup de voies ne sont pas assez larges. Aux heures de pointes elles sont débordées. Les policiers qui sont censés réglementer la circulation sont eux mêmes débordés devant un tel flux. Toutefois la situation n’est pas désespérante.

Plusieurs chantiers de réaménagement de l’infrastructure routière sont observés ici et là. Sur la nationale 4, route Ouaga-Fada, par exemple, les travaux qui s’y mènent permettront de doter cette partie de la ville d’une autoroute assez spacieuse afin de fluidifier la circulation. Depuis l’échangeur de l’Est jusqu’à l’hôpital yalgodo, la voie sera à double sens. Les arbres aux abords de la voie ont été abattus et la clôture de Alizet Gando, l’ex belle mère a été tout simplement rasée. Une certaine rumeur en son temps accusait la belle mère de faire obstacle à la construction de cette route. Il paraitrait que la clôture en question avait englouti une portion de la voie et par conséquent Alizeta s’opposait catégoriquement au bitumage de la route.

Au Nord aussi la construction de l’échangeur est à 37%. Les travaux battent leur plein. A l’intérieur de la ville il est prévu aussi l’aménagement et le bitumage de 130 km de route. Il va falloir attendre plusieurs mois avant de pouvoir circuler sur ce bitume, qui nous l’espérons sera de très bonne qualité. Il ne serait pas intéressant qu’au bout de 5 ans ce nouveau bitume nous présente des nids de poule. Des infrastructures en urgence, oui! Mais de préférence des infrastructures de très bonnes qualités.

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