Société civile: Une OSC souhaite l’inscription du droit à l’insurrection populaire dans la constitution

La coordination des comités de défense des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou est une organisation qui lutte pour l’accomplissement de l’esprit révolutionnaire de l’insurrection. Ce mardi 06 septembre, elle a peint la situation socio-politique et économique du pays. C’était en présence des journalistes au centre de presse Norbert Zongo.

Les membres de la CDAIP ne sont pas satisfaits de la situation sociale, économique et politique du pays. Le porte parole de la coordination, Yacouba Kientega dans sa déclaration constate que le MPP et ses alliés n’arrivent pas à satisfaire les attentes du peuple insurgé. “Sur le plan social et économique, la situation est particulièrement difficile pour les gens du peuple” constate Yacouba Kientega. La hausse continue des produits de première nécessité, le non paiement de la dette intérieure sont des exemples claires qui montrent que l’économie burkinabè est morose.

Sur le plan politique c’est pareille. Le CDAIP trouve que l’on fait du surplace et pire, les options choisies par le pouvoir en place sont désespérantes. Pour la coordination “ au lieu de tirer courageusement et avec lucidité les leçons de la faillite économique et sociale dans lesquels les cycles d’endettement massifs auprès de ces officines (Banque mondiale et FMI) depuis les années 1960 ont conduit notre pays, le pouvoir actuel appelle à d’autres endettements massifs qu’il conçoit comme une panacée”. La solution d’après la coordination, c’est tout simplement de juger les dossiers de crimes économiques et récupérer l’argent volé, parce que ces personnes se sont enrichies grâce aux endettement contractés pour la réalisations de grands projets; et le porte parole de la coordination de déclarer, “l’argent pour l’amélioration des conditions de vie des populations se trouve chez une minorité de dirigeants corrompus et mafieux qui ont géré le pays depuis plus de 30 ans, dans leurs domiciles et dans leur compte ici et ailleurs… il faut le récupérer . Cela aurait dû être l’une des premières préoccupations du pouvoir”.

L’autre point négatif relevé est le blocage des dossiers de justice. Un an après l’arrivée du MPP au pouvoir, il n’y a toujours pas eu de jugement pour les victimes de l’insurrection et du putsch. On assiste plutôt à des manoeuvres dilatoires. Face à une telle situation d’ensemble le CDAIP appelle à la mobilisation pour exiger que justice soit rendue aux martyrs de l’insurrection populaire et de la résistance victorieuse au putsch. Il exige le jugement des dossiers de crimes de sang et le retour des fonds volés. Il demande aussi en dernier lieu, l’inscription du droit à l’insurrection populaire dans la constitution.

Cette année le burkina va commémorer le 1er anniversaire de l’insurrection populaire. La coordination prévoit mener une série d’activités dans les arrondissements, secteurs, quartiers et yaars de la ville de Ouagadougou. La structure appelle donc la population à se mobiliser pour ce 1er anniversaire.

Soyez le premier à commenter sur "Société civile: Une OSC souhaite l’inscription du droit à l’insurrection populaire dans la constitution"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

neuf − 4 =