Le Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) est monté au créneau ce mercredi 7 juin 2017, à travers une conférence de presse pour dénoncer les cas de dysfonctionnements dans les structures de soins mais aussi décrier le comportement peu orthodoxe des agents de santé vis-à-vis de certains malades et de leurs accompagnants.

Le Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) ne veut pas rester en marge de la situation qui prévaut dans les structures de santé au Burkina. Il a initié une conférence de presse ce mercredi 7 juin 2017 pour donner sa part de vérité sur le cas de disfonctionnements constatés dans nos hôpitaux.

D’après George Rouamba, directeur des opérations du RAME, cette conférence a aussi pour objet d’attirer l’attention de l’Etat sur la récurrence de nombreux disfonctionnements que connait les structures de santé particulièrement à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Il est aussi et surtout question pour le RAME, d’attirer l’attention des premiers responsables de l’hôpital Yalgado, sur le comportement peu orthodoxe de certains agents de santé. « L’indélicatesse et les pratiques sont aux antipodes de l’éthique et de la déontologie du métier », martèle M. Rouamba.

Au vu de tous ceci, le RAME, dans son rôle de veille et d’influence des politiques, interpelle vivement les autorités compétentes à prendre à bras le corps cette situation quasi récurrente. Pour le directeur des opérations du Réseau, la restructuration, la rénovation et l’équipement des différents services qui composent l’hôpital, s’imposent comme une nécessite afin de répondre de façon définitive aux besoins de survie de ses usagers et résorber la pression que subissent au quotidien le personnel soignant qui y preste.

Par rapport à l’incident qui s’est produit le 5 juin dernier, le RAME appel les agents de santé, les patients et les accompagnants, à la modération. En effet, le Réseau Aces aux Médicaments Essentiels souhaiterait que les agents de santé comprennent parfois l’état d’âme de certains accompagnants surtout à l’ instant où ces derniers viennent de perdre un être cher qu’il vous croyait capable de sauver.

En tout état de cause, George Rouamba et ses collaborateurs soutiennent la quête de la justice et souhaite ardemment que les responsabilités soient situées dans cette malheureuse affaire.