UNAPES.B : appel au respect de la parole des deux parties

L’Union Nationale des Associations des Parents d’élèves du Secondaire et du Supérieur du Burkina (UNAPES.B) a tenu une conférence de presse ce mercredi 31 janvier à Ouagadougou pour, dit-elle lancer un appel à toutes les parties, au respect de l’accord signé entre la Coordination Nationale des Syndicats  de l’Education  (CNSE) et le gouvernement. Il a aussi été question pour l’association, de revenir sur l’accord signé.

Le temps est désormais compté et il n’y a plus de place pour le retard. C’est du moins l’avis de Hector Ardent Raphael Ouedraogo, Président de l’Association des Parents d’élèves du Secondaire et du Supérieur du Burkina (UNAPES.B). Il l’a fait savoir à travers une conférence de presse ce mercredi 31 janvier 2018 à Ouagadougou.

« Au nom de l’UNAPES.B, je lance un appel au gouvernement et aux syndicats, au respect strict de la parole donnée », lance le Président de l’UNAPES.B. A l’endroit des élèves, il leur demande d’être assidus et disciplinés afin que les professeurs puissent dispenser les cours dans de bonnes conditions.

UNAPES.B, par la voix de son président, est fière d’avoir contribué activement à la sortie de crise du monde éducatif. En effet, souligne Massadiame Fayama, Secrétaire général de l’UNAPES.B, malgré leur effort pour rapprocher les deux parties depuis le 14 décembre 2017, les chances s’amenuisaient. Mais dit-il : « Dieu aime le Burkina Faso », la fumée blanche tant attendue est afin sortie le 27 février à 24 heures.

A cet effet, l’UNAPES.B tient à remercier non seulement les acteurs directs pour les efforts déployés mais aussi les mânes des ancêtres qui veillent, à en croire M. Fayama, sur le Burkina Faso et par ricochet sur tous. Il a également fait un clin d’œil à la CNSE pour avoir mis en avant, en son sens, l’intérêt général et surtout le sursaut patriotique. Le ministre de l’Education National, Jean Martin Coulibaly et celui en charge de la Fonction publique, Clément P. Sawadogo, ont eu aussi leur part de mérite par l’UNAPES.B au cours de la conférence de presse.

Le bureau de l’UNAPES.B se dit confiant de la suite. Même s’ils reconnaissent unanimement que les rattrapages ne donneront pas à l’année son vrai rythme, M. Fayama indique que ce qui peut être rattrapé le sera. L’Union des parent d’élèves avoue avoir joué sa partition, dans l’entière neutralité, même s’il se susurre qu’elle a fait une pression sans pareil sur le gouvernement. « S’il y a eu pression, elle a été tout simplement morale », répond le Président de l’UNAPES.B.  Avant de terminer ces propos, il laissera entendre que le calendrier scolaire modifié n’aura pas trop d’impact sur les élèves. Ces derniers étaient informés bien avant que dès qu’un accord sera trouvé, une modification du calendrier surviendrait. La question qui est désormais suspendue sur toutes les lèvres, est la suivante : la signature de cet accord est-elle la solution toute trouvée aux problèmes réels de l’Education au Burkina Faso ?

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