3e édition du PAGOF : “Un impératif de développement durable”, selon Bassolma Bazié

 

Le troisième séminaire régional du Programme d’appui aux gouvernements ouverts francophones (PAGOF) s’est ouvert à Ouagadougou dans la matinée de ce lundi 30 mai 2022. C’est un projet qui s’inscrit dans le cadre du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) comprenant 77 pays membres, 76 juridictions locales ainsi que des ONG et la société civile.

Favoriser la transparence de l’action publique, améliorer la participation citoyenne à l’élaboration et à l’évaluation des politiques publiques, favoriser l’intégrité de l’action publique et des agents publics, ce sont entre autres, les objectifs du PAGOF, financé par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 3,5 millions d’Euro.

Après Tunis en Tunisie et Abidjan en Côte d’Ivoire, c’est le tour du Burkina Faso d’abriter le PAGOF pour sa troisième édition. Selon le ministre burkinabè de la fonction publique, du travail et de la protection sociale Bassolma Bazié, « le gouvernement ouvert est une nouvelle forme de collaboration entre les acteurs publics et les acteurs étatiques que sont la société civile, les médias, les collectivités territoriales afin de trouver des solutions conjointes aux grands défis démocratiques. Il nourrit le dialogue entre l’Etat et différents acteurs et participe efficacement à la modernisation de l’action publique ». A l’en croire, le gouvernement burkinabè partage pleinement ces valeurs de bonne gouvernance d’où son adhérence à l’initiative en décembre 2016. L’occasion a été donnée au ministre Bassolma de féliciter tous les acteurs à travers les efforts consentis et leur implication dans l’aboutissement de ce projet. « Dans un contexte mondial en pleine mutation, où les citoyens s’intéressent de plus en plus à la gestion des affaires publiques et exigent plus de redevabilité, de transparence, de participation, le PGO se présente comme un impératif de développement durable, de cohésion sociale et de paix », a déclaré Bassolma Bazié, président de la cérémonie d’ouverture du séminaire.

Des tables-rondes sont prévues se tenir au cours du séminaire. Si l’une se tient sous le thème : “Comment les valeurs du PGO et du gouvernement ouvert peuvent-elles prévenir les crises sociales et démocratiques ?“ , l’autre s’articule sur “l’espace civique en Afrique francophone : vers une meilleure structuration de la société civile“ . « Nous avons développé deux plans d’actions nationales. Un premier plan sur la période 2017-2019, un deuxième sur la période 2019-2021 et nous sommes dans la troisième phase sur la période 2021-2023. Il y a eu des acquis (…) Il y a des lois qui ont été adoptées comme la loi sur le droit d’accès à l’information, celle sur la lutte contre la corruption au Burkina Faso… », a laissé entendre le secrétaire permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance, R. Etienne Kaboré.

Le séminaire se tient sur deux jours (30 et 31 mai) où cinq ateliers se tiendront également sur cinq thématiques différentes dans l’optique d’engager les citoyens et les ONG dans l’exercice du contrôle citoyen, afin d’aboutir à une plus grande transparence et une redevabilité. Pour Malick Lengani, président d’association et point focal du PGO, représentant de la société civile à cette activité, le séminaire leur permettra de partager leur expérience avec des personnes d’autres pays sur la promotion de la transparence, la redevabilité, la participation participative et l’usage de la technologie sur l’amélioration de la gouvernance. « C’est une plus-value pour nous de la société civile parce que nous apprenons à travers un tel séminaire, toutes les bonnes manières qu’on peut utiliser pour accroître la participation citoyenne. C’est aussi un renforcement de lien entre acteurs de la société civile de différents pays », a conclu monsieur Lengani.

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