Lancé le 10 avril 2016, le projet de réhabilitation de la cathédrale de Bobo-Dioulasso qui, – à terme ferra d’elle un patrimoine commun et de valeurs partagées – , est toujours à la traîne. C’est l’information capitale donnée par le comité de réhabilitation avec à sa tète, Monseigneur Paul Ouédraogo, Archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso lors d’une conférence de presse tenue le samedi 05 Janvier 2019.

Au jour d’aujourd’hui, qu’est ce qui a été fait ? qu’est ce qui reste à faire ? Et par quels moyens le projet arrivera à terme ? C’est autour de ces questions que l’archevêque métropolitain Mgr Paul Ouédraogo a fait la lumière sur les inquiétudes des hommes et femmes de médias. Au terme des réalisations, le projet à été porté à la connaissance de toutes les paroisses et institutions du diocèse. Il engage de ce fait, la participation de toutes les bonnes volontés. Des dons divers provenant des paroisses, de l’économat, des institutions, des femmes et hommes de bonnes volontés, des ventes de pagnes et de gadgets, l’organisation de dîner gala et l’initiative ( 24 heures pour ma cathédrale) de l’Association catholique des chorales de Bobo, ont permis d’engranger cent cinquante millions ( 150.000.000) FCFA.

Un effort non moindre reste encore à faire. Pour soulager le manque afin de donner à Dieu une demeure digne de lui, il est demandé à chaque fidèle, une contribution de mille francs ( 1000) FCFA. En effet, un total de 760 Millions est à mobiliser. Le plus grand ouvrage demeure la toiture qui doit être commandée en Asie ou en Europe et qui se chiffre entre 350 à 400 Millions FCFA. La cathédrale de Bobo-Dioulasso est classée selon les conférenciers, comme un patrimoine touristique. Pour ce faire, le ministère de la culture, des arts et du tourisme avait fait la promesse d’apporter sa contribution avec une enveloppe de 50 millions. Une contribution qui demeure toujours une promesse, à en croire le comité de réhabilitation.

En ce qui concerne les moyens pour sa réalisation, le comité de réhabilitation espère sur une solidarité agissante de toute bonne volonté. Trois (03) ans après le lancement, les espoirs de voir un tel projet réaliser, demeure toujours maigres. L’occasion a été pour le père évêque et son équipe pastorale d’implorer Dieu pour la paix et la stabilité au Faso. Une minute de silence a été observée en la mémoire de toutes les personnes qui ont perdu la vie par les forces du mal.

Jonas Clotaire BADIEL