Burkina : L’ordre des ingénieurs du génie civil plaide pour la promotion des matériaux locaux de construction

 

Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a reçu en audience, une délégation de l’ordre des ingénieurs du génie civil, ce lundi 27 juin 2022 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre est de faire le point de la célébration de leur dixième anniversaire au Chef du gouvernement

L’objet de la visite ce matin au Premier ministre est que nous avons célébré le dixième anniversaire de l’ordre des ingénieurs en génie civil du 23 au 25 juin 2022. Et cette célébration était placée sous le haut patronage de son excellence monsieur le Premier ministre. Pour des contraintes de calendrier, il n’a pas pu nous recevoir le jeudi 23 juin pendant la célébration de notre anniversaire, ce qui a été reporté à ce matin“, a déclaré l’ingénieur Maxime Somda, président de l’ordre des ingénieurs en génie civil du Burkina Faso, à sa sortie d’audience tout en précisant que “cette rencontre a permis de venir lui rendre compte des travaux pendant ces trois jours de célébration où nous avons eu beaucoup de communications sur le thème du dixième anniversaire” .

A la fin des communications, poursuit-il, le rapport général a été réalisé, lu et adopté par l’ensemble des participants. Quelques recommandations ont été faites à l’adresse du gouvernement et des résolutions ont été prises à l’interne de l’ordre des ingénieurs en génie civil. Les principales recommandations sont de deux niveaux. “Il y a d’abord qu’au niveau de l’Etat, il faut valoriser la profession de l’ingénieur en génie civil en particulier et les métiers du génie en général, parce que le système LMD adopté par l’Etat aujourd’hui pour la formation au niveau supérieur, fait que c’est pas incompatible avec la formation des ingénieurs. Le système de formation des ingénieurs n’est pas le même que le système de formation de celui LMD. Donc on a tenu à relever cette situation pour que les systèmes de formation soient revalorisés afin de trouver des solutions idoines” , a indiqué Maxime Somda.

La deuxième préoccupation est liée aux matériaux de construction. “Dans notre pays, on voit qu’on importe beaucoup de matériaux de base pour concevoir le ciment et beaucoup d’autres matériaux comme le fer à béton, etc. Pourtant, il se trouve qu’au Burkina, il y a des matériaux locaux qui peuvent servir à construire. Donc nous avons demandé à ce qu’on fasse la promotion des matériaux locaux de construction dans notre pays” , a-t-il fait savoir. Comme exemple de matériaux locaux de construction, il a cité la pierre taillée, l’argile compressée pour fabriquer des briques, etc.

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