Ciné Droit Libre : Le rappeur français, Youssoupha trouve important d’être ici en Afrique de l’Ouest

Le comité d’organisation du festival Ciné Droit Libre a organisé ce vendredi 14 décembre 2018, un point de presse à Ouagadougou. il s’est agi de permettre aux Hommes de Médias d’avoir des échanges avec Youssoupha, parrain de cette 14e édition.

Youssoupha Mabiki à l’état civil, le rappeur français connu sous le nom de « Youssoupha » est à Ouagadougou dans le cadre du parrainage de la 14e édition du festival Ciné Droit Libre. Artiste engagé, ce rappeur d’origine congolaise est l’une des figure emblématique du rap français.

« Être ici en Afrique de l’Ouest est très important », a laissé entendre le rappeur en indiquant qu’il a accepté parrainer la 14e édition pour découvrir l’engagement du peuple burkinabè à lutter pour la liberté et le droit de l’Homme. « Je voulais découvrir cette dimension militante du peuple burkinabè », a-t-il soutenu.

« Justice, levez-vous », tel est le thème de cette 14e édition du Ciné Droit Libre au Burkina. Le parrain Youssoupha Mabiki a indiqué que la liberté est propre à l’Homme en s’expliquant par ces mots : « Mon combat, c’est d’être moi-même et libre ».

Il n’a pas manqué de se prononcer sur l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo assassiné le 13 décembre 1998 avec ses trois compagnons. A l’entendre, la presse internationale n’a pas assez médiatisé sur ce drame qui a pourtant secoué le pays des Hommes intègres jusqu’au sommet. « On ne peut pas le ramener mais on a le devoir de conserver son héritage », a-t-il indiqué tout en reconnaissant avoir beaucoup à apprendre de ce journaliste et de son héritage.

A cette occasion, Youssoupha a déclaré avoir rencontré le 13 décembre 2018 juste après s’être installé à Ouagadougou, la famille du père de la révolution burkinabè, Thomas Sankara. « J’ai été marqué par l’humilité de la famille de Sankara », a-t-il affirmé et d’ajouter : « Ils sont dignes d’être les frères et sœurs de Thomas Isidore Noël Sankara ».

Concernant la vie de l’artiste, la musique est le prolongement de son âme, d’après lui, et son combat se distingue aisément dans son art. « Quant on oblige quelqu’un à faire du rap français ou du rap commercial ou encore du « hard cor » américain, on l’enferme », a indiqué le rappeur tout en précisant que l’artiste doit être libre dans son art.

Amoureux du rap, certes, mais Youssoupha est aussi très amoureux de sa femme. « J’ai suivi ma femme qui voulait découvrir d’autres horizons aussi parce que je suis un mari génial », essaie-t-il de se jeter des fleurs puis d’ajouter : « Je suis un canard amoureux ».

En rappel, le village du festival se tient du mercredi 12 au samedi 15 décembre 2018 à l’espace aéré de la mairie de Bogodogo, non loin du SIAO. En plus des films à projeter, une belle sélection d’artistes enflammeront le podium du village dont le parrain, Youssoupha qui est attendu le samedi 15 décembre à partir de 22 heures pour le concert de clôture.

 

 

 

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