Ce mardi 13 décembre 2022, l’ensemble du personnel du Conseil supérieur de la communication a procédé à la montée des couleurs. À l’issue de la cérémonie, le président du CSC a adressé un message au personnel.

Après plusieurs mois de crise, le Conseil supérieur de la communication (CSC) reprend de nouveau service grâce au décret de nomination de son nouveau président, AbdoulAziz Bamogo. Cette reprise de service et des activités est marquée par la montée des couleurs, ce mardi matin.

Selon le président du CSC, AbdoulAziz Bamogo, « c’est pour d’abord remercier les plus hautes autorités de notre pays pour la signature du décret qui nous permet de nous remettre au travail mais c’est aussi l’occasion pour nous d’appeler l’ensemble de nos collaborateurs, de nos collègues aussi bien au niveau du collège que du personnel administratif à se remettre au travail, se remobiliser mais surtout dans un esprit de cohésion, à tirer un trait sur le passé douloureux que nous avons vécu et à désormais regarder vers l’avenir », a-t-il expliqué sur la tenue de cette montée des couleurs.

Pour monsieur Bamogo, « le pays est vraiment dans un contexte très difficile, un contexte dans lequel on a besoin du régulateur. C’est le lieu pour nous de nous donner vraiment la main pour pouvoir relever le défi au niveau de la régulation afin que l’activité des médias et du secteur de la communication puisse aider, contribuer d’une certaine façon à relever les défis du pays, notamment en ce qui concerne le défi sécuritaire », a-t-il renchéri puis d’insister : « Dans l’urgence, c’est déjà d’examiner l’ensemble des dossiers qui ont été préparés sur lesquels nos collaborateurs au niveau technique ont travaillé. Donc au niveau du collège, la session de ce matin nous permet de pouvoir commencer à examiner l’ensemble de ces dossiers et de voir ce qui a lieu de faire ».

Concernant la suspension de RFI, « le collège va examiner la question au cours de la session qui s’ouvre ce matin et nous allons aviser, nous allons dire ce qui en est exactement mais on ne peut pas se prononcer sans avoir étudié la question. Le ministère avait certainement des raisons pour lesquelles, il a pris cette décision mais le régulateur, lui aussi, a des attributions d’un point de vue de la loi. C’est au regard de ces attributions que nous allons examiner la question et que nous allons prendre des décisions en ce qui concerne ce dossier », a confié le président du CSC.

Ce jour 13 décembre marque la commémoration du 24^e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. C’est pourquoi, le président du CSC a interpellé ses collaborateurs à mobiliser leurs efforts et à se mettre ensemble pour consolider les acquis en matière de liberté de presse « afin que l’ultime sacrifice consenti par Norbert Zongo, ait tout son sens ». Tout au long de la crise, le personnel administratif ainsi que le collège du CSC ont fait preuve d’une grandeur d’âme qui a été saluée par le premier responsable. Il n’a pas manqué d’inviter le collège et le personnel à faire face à une grande intensité de travail mais aussi à l’adversité pour donner le meilleur « afin que la régulation des médias soit effective, qu’elle soit juste et efficace », a-t-il conclu.