Engagement citoyen : Le MOJED s’engage pour un développement endogène

 

Le Mouvement des jeunes engagés pour le développement (MOJED) a tenu une conférence de presse dans la matinée du samedi 04 juin 2022 à Ouagadougou. Il s’est agi pour le mouvement, de présenter l’association, faire le point sur la situation nationale et également des propositions.

C’est la toute première sortie médiatique de cette association qui vise la promotion du développement durable au Burkina Faso. Elle a préféré agir dans l’ombre à travers des activités comme la formation des jeunes et des femmes, l’organisation des travaux communautaires au sein de la jeunesse…

Le président du MOJED Koudougou Kassoum à gauche, Le secrétaire général Yacouba Ouédraogo à droite

Selon le secrétaire général du MOJED, Yacouba Ouédraogo, la classe politique dans son ensemble, manque de vision politique claire, de réalisme politique, de redevabilité. Pour ce mouvement, le Burkina manque d’un véritable plan national de développement inclusif et intégral. Sa politique économique est défaillante et improductive avec une éducation dégradation du système éducatif, et ce n’est pas tout. D’après le Secrétaire général, « le MOJED note avec amertume, un égarement de la société burkinabè car nos valeurs culturelles et identitaires sont plus que jamais menacées dans le Burkina Faso actuel ». La plupart des OSC burkinabè, poursuit Yacouba Ouédraogo, ont manqué à leurs obligations de neutralité, de veille citoyenne et de catalyseur au développement. Beaucoup sont manipulés et politisés, travaillant ainsi pour des individus et non pour l’intérêt supérieur de la Nation. Cette organisation de la société civile ne s’est pas contentée de faire des critiques. Elle a aussi et surtout fait des propositions au gouvernement actuel afin de trouver une issue pour une sortie de crise.

Sur le plan sécuritaire par exemple, le MOJED souhaite que le gouvernement travaille à réconcilier les frères d’armes autour d’un même idéal qui est la protection et la défense du territoire national. Aussi, de trouver d’urgence, de nouveaux partenaires pour assister les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la lutte contre le terrorisme tels que la Russie, le Corée… L’association veut des mesures fortes pour contrer la vie chère. Sur le plan de l’éducation, les conférenciers ont laissé entendre qu’il est urgent pour le Burkina Faso de refonder l’éducation sur la base d’un nouveau contrat social afin de sauvegarder les valeurs culturelles.

« Le MOJED s’est fondé sur l’objectif d’attirer l’attention de chaque jeune sur la situation et appeler à leur responsabilité », a indiqué Kassoum Koudougou, président du MOJED. L’association promeut le développement endogène, foi de son président. Pour lui, le moment est venu pour le Burkina Faso et l’Afrique de ne compter que sur leurs propres ressources et ne plus vivre en tendant la main à l’extérieur.

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