Hadj 2024 au Burkina : Tout est fin prêt et le 1er vol aura bel et bien lieu demain, jeudi 23 mai

 

Le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM) a organisé une rencontre d’échanges entre le ministre en charge des cultes et les acteurs du Hadj 2024, dans l’après-midi de ce mercredi 22 mai à Ouagadougou. Il était question de faire le tour des préparatifs du Hadj avec le premier responsable du ministère de tutelle, afin d’assurer une organisation réussie aux futurs pèlerins.

A la veille du premier vol, les acteurs du Hadj 2024 ont rencontré le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Emile Zerbo, pour exposer la situation des préparatifs, faire des remarques et proposer des solutions pour la réussite de l’organisation.

Le représentant de la Coordination nationale des agences de voyage, Issa Dianda a fait savoir que sur les 118 agences constituées en sept (07) groupes, onze (11) agences ont été désignées pour être des organisateurs en Arabie Saoudite. “A la date d’aujourd’hui, pratiquement tous les visas ont été émis pour les 8143 pèlerins à l’exception de quelques cas spécifiques qui sont en train d’être gérés à l’ambassade de l’Arabie Saoudite“, a-t-il déclaré puis d’ajouter que les “formations théoriques et pratiques sont terminées également“. Il a précisé qu’il y a déjà des représentants du comité de suivi et des agences de voyage en Arabie Saoudite pour préparer le terrain en attendant les futurs pèlerins. “A la date d’aujourd’hui, tous les pèlerins sont prêts pour le départ, du moment où les visas sont émis” , a-t-il indiqué tout en félicitant le président du CNSPM pour le travail bien fait.

L’imam Aboubacar Hugo, représentant du président de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a souligné surtout le problème des soi-disant clandestins à savoir ceux qui partent en Arabie Saoudite avec des visas non hadj. C’est-à-dire que ces derniers veulent utiliser le visa du tourisme par exemple, pour profiter du pèlerinage. Ce qui est d’ailleurs impossible, selon monsieur Hugo, car c’est uniquement le visa hadj qui peut permettre aux pèlerins d’avoir accès aux différents sites du pèlerinage. Donc les “pèlerins clandestins” en voulant s’intégrer, vont pénaliser ceux qui sont sur la liste officielle, à savoir les 8143 pèlerins dont les logements sont déjà réservés en terre sainte.

Chaque pèlerin cotise près de 100 000 FCFA par personne pour le séjour de Mina, et les matelas sont énumérés au nombre des pèlerins. L’année passée, il y a eu un manque de 500 matelas dû à l’envahissement du site par les soi-disant clandestins. Mais cette année, beaucoup d’innovations ont été entreprises par le comité de suivi à la Mecque. C’est une première qu’il faut saluer à sa juste valeur. Ils ont innové une solution informatique (QR) pour chaque pèlerin“, a-t-il déclaré. Il s’agit notamment de SAUVIE qui est un bracelet muni d’un code QR renfermant les informations d’urgence du pèlerin permettant d’avertir les guides en cas d’urgence. Cette solution digitale a été conçue par Scarlett ZONGO, Directrice générale de AINO Digital SAS, une jeune entreprise burkinabè.

 

Quant au ministre, il a félicité et exprimé toute sa gratitude à la FAIB pour son implication dans la gestion du Hadj et tout ce qu’elle apporte comme conseil. Il a félicité également les agences de voyage pour leur abnégation dans le travail, tout en les invitant à sensibiliser leurs clients afin d’éviter les désagréments comme le cas des “pèlerins clandestins”. Il a rassuré que son département ministériel ne ménagera aucun effort pour soutenir les acteurs dans la réussite de l’organisation du hadj.

Il est très difficile d’évaluer le nombre des clandestins, mais selon les estimations de l’année dernière, ils étaient entre 500 et 1000 personnes à envahir le site où des pèlerins ont cotisé des millions de francs CFA pour accomplir leur hadj” , a laissé entendre le président du CNSPM, Amadou Sidibé. Il a précisé que les autorités saoudiennes se sont engagées à les expulser et les interdire de revenir en Arabie Saoudite pendant au moins cinq (05) ans. “Les autorités Burkinabè aussi se sont engagées à réprimer toute agence qui se rendrait complice d’envahir des pèlerins en terre sainte. C’est l’engagement que nous avons entendu de la part des autorités et que nous avons respecté également“, a-t-il fait savoir.

En rappel, les premiers vols du Hadj 2024 au Burkina Faso sont prévus le jeudi 23 mai à Ouagadougou et le dimanche 02 juin à Bobo-Dioulasso.

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