Au tribunal de grande instance Ouaga II dans la matinée de ce mercredi 23 août 2023, l’affaire dite la guérisseuse de Komsilga impliquant Larissa Nikièma plus connue sous le nom de Adja et huit (08) autres prévenus, s’ouvre pour la deuxième fois.

Ils sont poursuivis pour des faits de coups et blessures volontaires, de complicité de coups et blessures volontaires et d’actes de torture diffusés sur les réseaux sociaux. Dès l’ouverture du procès, le tribunal reçoit une plainte contre la prévenue Larissa Nikièma. Une plainte qui ne sera pas acceptée car n’ayant pas de rapport avec l’affaire faisant l’objet de l’audience du jour.

Après sa poursuite, l’audience est de nouveau renvoyée au 06 septembre prochain à la demande du conseil des prévenus pour deux raisons majeures : la constitution d’un nouveau conseil auprès des prévenus et une déclaration de pardon et de réconciliation entre la famille de la victime et celle des prévenus, matérialisées par une pièce versée au dossier.

“La famille Kanazoé pardonne tout à cause de Dieu et au regard de la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso. L’affaire est en train de se politiser mais ce n’est pas notre souhait. Nous sommes des croyants et nous-nous remettons à Dieu. Les prévenus ont reconnu leur tort donc nous leur pardonnons“, a déclaré Issa Kanazoé, frère de la victime.

“Les prévenus ont l’âge de mes enfants, je leur pardonne. Tout le monde est susceptible de se tromper. Seul Dieu ne se trompe pas“, a laissé entendre la victime, Abdoul Amidou Kanazoé.

Mais cette déclaration n’empêchera pas la poursuite du procès.