Retrait du Burkina de la CEDEAO : cette décision permettra une structuration endogène pour une souveraineté des pays de l’AES, selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères

 

Au lendemain de l’annonce du retrait des pays membre de l’AES de la CEDEAO, le ministre des Affaires étrangères du Burkina, Karamoko Jean Marie Traoré, a souligné que cette décision revêt une grande importance, car elle va permettre une structuration endogène pour une souveraineté des pays de l’Alliance des États du Sahel. Cette approche, axée sur des mécanismes internes, vise à renforcer la souveraineté des pays membres, permettant ainsi une gestion plus autonome de leurs affaires.

Le ministre a mis en lumière le caractère multilatéral des relations entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger avec la CEDEAO, tout en assurant que les liens bilatéraux avec les pays voisins demeureront. « Ces relations demeurent, se poursuivront et éventuellement vont se renforcer. Deuxièmement nous sommes dans une dynamique de structuration endogène dans un espace beaucoup plus pertinent qui est celui du liptako Gourma et qui nous permet de réfléchir sur des problématiques beaucoup plus cohérentes » a déclaré le ministre.

Conscient des conséquences inévitables du retrait, le ministre a souligné que le Burkina Faso est lié par un traité avec de nombreux protocoles additionnels. Cependant, il a insisté sur le fait que la décision a été prise en toute connaissance de cause par les chefs d’État, et que l’accent doit désormais être mis sur la recherche de mécanismes alternatifs pour faire face à ces répercussions.

« La libre circulation des personnes et des biens est un grand chapitre. C’est l’un des domaines dans lequel la CEDEAO a travaillé longuement. Et ce secteur va être certainement impacté. Il y a d’autres mécanismes qui nous permettent de régler ça et d’avoir des arrangements avec les Etats individuellement » poursuit le ministre.

Source : Rtb

Soyez le premier à commenter sur "Retrait du Burkina de la CEDEAO : cette décision permettra une structuration endogène pour une souveraineté des pays de l’AES, selon le ministre burkinabè des Affaires étrangères"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

5 × quatre =