Burkina : La question des zones non-loties au cœur d’une plénière

 

La plénière de ce mardi 7 mars était également consacrée à la question orale avec débat sur le foncier urbain. Le gouvernement, en vue de créer un cadre de vie commode dans les zones non-loties, a élaboré un programme de restructuration de ces habitats spontanés. Ce projet a pour ambition d’aménager environ quatorze localités dans les 13 chefs lieux de régions du Burkina Faso.

Le député Adama Yasser Ouédraogo a donc voulu savoir:
– à quand la mise en œuvre effective de ce programme?
– est-ce que le programme de restructuration prend en compte le projet d’érection des habitations spontanées en habitations à loyer modéré (HLM)?
– quelle est la différence entre le projet de réaménagement des zones d’habitations spontanées et le lotissement qui est toujours suspendu dans les villes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso ?
-à quand la levée totale de la mesure de suspension des lotissements au niveau des villes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso?.

Selon le ministre de l’Urbanisme des Affaires Foncières et de l’Habitat, Mikaïlou SIDIBE, le Programme de restructuration prend en compte, l’érection des habitations spontanées en habitations à loyer modéré (HLM). Cette action est inscrite dans la composante 4 du programme qui en compte 6.

Répondant à la question relative à la différence entre lotissement et restructuration, le ministre a fait savoir que le lotissement est l’opération d’aménagement ayant pour objet, la division d’un terrain nu à plus de deux lots viabilisés destinés à l’habitation et/ou aux activités connexes. Quant à la restructuration, elle est l’opération d’aménagement consistant à réorganiser et à équiper une partie aménagée ou non, du tissu urbain. En d’autres termes, le lotissement porte sur un terrain nu et la restructuration, sur des terrains déjà occupés, d’où l’action de réorganiser.

Sur la question de levée totale de la mesure de suspension des lotissements dans les villes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso, le ministre a relevé que cela demeure une décision gouvernementale, et est intimement liée à la question de l’apurement du passif. Il faudra donc encore patienter.

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