S’est tenue au siège du Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), une cérémonie de remise de vivres. Ces vivres offerts par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) le vendredi 17 avril dernier au compte des acteurs du secteur informel, ont été distribués aux 13 régions par le CNEI-BF, ce mardi 21 avril 2020.

600 sacs de riz de 50kg, 500 sacs de maïs de 50kg, 300 bidons d’huile de 5 litres, 100 cartons de savon et 100 cartons d’eau de javel, sont la composition du don de la CNSS à la CNEI-BF. C’est un don qui doit être distribué à tous les travailleurs de l’économie informelle du Burkina Faso, « sans aucune distinction de région ». C’est ainsi que le partage a été fait en fonction des régions touchées par la pandémie et toutes les 13 régions ont été considérées. Il faut rappeler que 15 tonnes de vivres avaient été remises au CNEI par le président du patronat burkinabè, Apollinaire Compaoré. Ce don associé a celui de la CNSS (26,5 tonnes) soit un total de 41,5 tonnes, sont à partager aux 13 régions que compte le pays.

Le CNEI-BF rassure qu’avec les dispositions prises au niveau des régions, les distributions seront effectives. En effet, « nous avons mis en place un comité régional pour la répartition des dons, avec l’appui du ministère de la jeunesse et de la promotion des jeunes. », a expliqué le président du CNEI-BF, Salifou Nikiéma qui, d’ailleurs, a reconnu que ces dons ne suffisent pas, avant de demander aux acteurs de faire preuve de discipline. De cette crise, selon le président, l’on (acteurs de l’économie informelle) doit ressortir fort et grand. Il a invité les acteurs au strict respect des mesures édictées par le ministère de la santé.

Chaque responsable de région a été invité afin de bénéficier du don de la part de sa région. Yacouba Diala est le représentant de la région du plateau central. Selon lui, le CNEI-BF a toute une structuration qui regroupe plusieurs associations professionnelles qui à leur tour, font le bilan aux différents marchés. A ces explications, « pour dire de ne pas avoir peur car telle que structurée, la marchandise arrivera aux acteurs ».

Par ailleurs, la réouverture du marché “Rood Woko” a été saluée par le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso. Cela permettra d’alléger les souffrances des populations et de relancer l’économie nationale. Un appel est lancé aux structures et personnes de bonne volonté, de penser aux acteurs de l’économie informelle lourdement touchés par cette pandémie à coronavirus.