Le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré a visité ce mardi 21 avril 2020 dans la matinée, le laboratoire de recherche U-pharma à Ouagadougou. Une occasion pour le chef du gouvernement, de constater l’état d’avancement de la production de chloroquine qui pourrait contribuer à lutter contre le covid-19 au Burkina Faso.

Dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus au Burkina Faso, les activités ont repris dans l’usine U-pharma de l’Institut de recherche en sciences de la santé, une usine de fabrication de médicaments. C’est d’ailleurs ce qui a conduit le Premier ministre à rendre visite ce jour, le laboratoire national de référence pour la mise au point des tests du COVID-19.

Dans ce laboratoire, des scientifiques travaillent d’arrache-pied au profit de la lutte contre la pandémie. « Ce sont ces scientifiques qui travaillent pour permettre au Burkina Faso d’apporter des réponses endogènes à la lutte contre la pandémie », a déclaré Christophe Dabiré, tout en saisissant l’occasion pour les féliciter et les encourager dans cette lourde tâche.

Un seul laboratoire au début de la pandémie

Au début de cette crise sanitaire, le Burkina Faso ne comptait qu’un seul laboratoire de test du Covid-19, basé à Bobo-Dioulasso. Mais dans le but de permettre à toute la population burkinabè de pouvoir faire le test de cette maladie en question, le chef du gouvernement a précisé qu’il était nécessaire de réaliser d’autres laboratoires, afin de faciliter la rapidité des tests.

Ainsi en plus de la remise en marche du laboratoire qui peut faire 96 tests à la fois, la ville de Ouagadougou compte au total trois (03) laboratoires pour la mise au point des tests du COVID-19. « Cela nous permettra d’identifier la manière dont la maladie évolue dans le pays », a indiqué le Premier ministre. Malgré le travail déjà abattu, Christophe Dabiré trouve que le plus important reste à faire. Cela signifie que l’usine doit produire en quantité et mettre sur le marchés, des produits mis au point par la recherche nationale.

En ce qui concerne la production de la chloroquine, le chef du gouvernement a souligné que des intrants ont été commandés pour renforcer la production. En attendant l’acquisition d’une nouvelle machine pour renforcer cette production, le directeur de l’Institut de recherche en sciences de la santé, Sylvin Ouédraogo a précisé que l’usine produit 1500 à 1800 comprimés la minute, au lieu de 2000 comprimés la minute.