Consciente de la complexité du phénomène, celui de la fraude, la coordination nationale a intensifié la traque contre les indélicats dans le périmètre de ses compétences. Elle a pour ainsi dire diversifié ses approches qui, pour le moment, produisent des résultats assez tangibles.

En plus de ces innovations, le gouvernement du Burkina Faso a, dans le sens de la contribution à l’effort de guerre, procédé à la taxation des cigarettes et de bien d’autres consommables.

Malgré les messages de sensibilisation et des mesures de persuasion, certains burkinabè continuent d’emprunter des chemins tortueux pour se faire de l’argent sur le dos du contribuable et de l’état.

C’est mal connaître l’habileté des limiers de la CNLF qui ont accru leur vigilance ces derniers mois.

Aussi, en fin de soirée de ce jeudi 11 mai 2023 en plein coeur de Ouagadougou, ont-ils procédé à la saisie de cigarettes, de piles et d’amphétamines, toutes des marchandises prohibées. D’une valeur de plus de 200 millions de nos francs, c’est une manne qui aurait pu apporter une plus value à la capacité financière de l’état. Une telle perte pourrait alors compromettre les efforts du Gouvernement et subsequemment saper la mobilisation contre le terrorisme.

Encore une fois, la coordination nationale de lutte contre la fraude, solidaire des orientations du gouvernement, appelle les acteurs à s’inscrire dans la dynamique de transparence balisée par le gouvernement de Transition.

C’est ainsi que chaque corps social, chaque burkinabè jouera sa partition pour le recouvrement des deniers publics.
La CNLF encourage les populations à poursuivre la dénonciation auprès de ses agents et au niveau des structures partenaires pour un tissu économique sain au Burkina Faso.

La Coordination nationale de lutte contre la fraude