Prise en charge des victimes de VBG : quand les victimes s’expriment


Dans le cadre de sa mission d’information sur l’état de la prise en charge des victimes des Violences basées sur le genre (VBG), la Commission du genre, de la santé de l’action sociale et humanitaire (CGSASH) s’est imprégnée des conditions de prise en charge des victimes de VBG dans la région des Hauts-Bassins.

A.T (nom d’emprunt), âgée de 10 ans, est une victime de violences physiques et morales. Son histoire, elle l’a racontée aujourd’hui avec peine, à la délégation de la Commission du genre, de la santé, de l’action humanitaire (CGSASH).

“Mes parents sont en Côte d’Ivoire. Ils m’ont confiée à une famille d’accueil, comme aide ménagère. Je souffrais chez ma patronne, car chaque jour, elle me battait et n’en pouvant plus, j’ai fui. Je vivais alors dans la rue jusqu’à ce qu’un monsieur m’amène à l’Action sociale”. Une histoire qui a touché la délégation, qui reste convaincue qu’il faut plus que jamais redoubler d’efforts dans la lutte contre les VBG.

Les VBG sont l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues. Elles peuvent adopter différentes formes, physique, sexuelle, psychologique ou encore économique. Elles ne connaissent ni frontière, ni âge, race, culture, richesse ou emplacement géographique.

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