Coordination des syndicats de l’Education : « Il vaut mieux avoir une année blanche qu’une vie blanche », dixit François de Salle Yameogo.

La Coordination Nationale des Syndicats de l’Education ne décolèrent pas. Ce mardi 9 janvier 2018, ils observent un mot d’ordre de grève de 72heures à compter de ce jour. Ils tiennent mordicus à la satisfaction de leur plateforme revendicative composée de 4 grands points, adressée au gouvernement.

Le bras de fer de la Coordination Nationale des Syndicats de l’Education et le gouvernement continu de plus belle. Ce mardi 9 janvier 2018, ils observent un mot d’ordre de grève de 72 heures, sur toute l’étendue du territoire, à compter de ce mardi, jusqu’au jeudi 11.

« Notre agenda est lancé sur toute l’année », lance François de Salle Yaméogo, Secrétaire général du Syndicat National des Travailleurs de l’Education de Base (SYNATEB), membre de la Coordination nationale. D’après lui, en plus de ce mot d’ordre de grève, d’autres actions connexes sont en marche. Il s’agit, en plus de l’observation d’un sit-in tous les lundi et mercredi dans tous les établissements publics de 7h à 10h, il y a l’absence de composition trimestrielle dans le primaire et enfin la non remise des copies des évaluations.

A en croire M. Yameogo, la situation des enseignants est déplorable au pays des Hommes intègres. « La profession d’enseignant, jadis réservée au cracks, est désormais considérée comme un métier par défaut », regrette-t-il. Il indique en guise de réponse à une probable année blanche, qu’il est préférable d’avoir une année blanche qu’une vie blanche et de terminer que la couleur de l’année ne dépend pas d’eux. « Si tout de suite nous avons une proposition concrète de la part du gouvernement, on pourra tout rattraper », soutient le SG du SYNATEB.

Même son de trompette pour Fédération Nationale des Travailleurs de l’Education et de la Recherche (F. SYNTER) également membre de la Coordination Nationale. Selon son Secrétaire général, Souleymane Badiel, le mot d’ordre de grève de 72heures est entièrement respecté. Il impute cette situation qui évolue négativement au gouvernement. « Nous allons par la suite faire le point et nous vous assurons que tant que nous ne serons pas satisfaits, nous n’abdiquerons pas » et de terminer, « cette année est notre année, l’année des enseignants ».

En rappel, la Coordination Nationale des Syndicats de l’Education est composée de 15 membres. 4 points inscrits dans la plateforme revendicative ne trouvent pas une oreille attentive de la part du gouvernement. Primo, il s’agit de l’amélioration de l’accès à l’école, secundo, de l’amélioration des conditions de travail. Tertio, la revalorisation de la fonction d’enseignant et quarto, d’un statut revalorisant.

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