Les élèves de plusieurs villes burkinabè ont manifesté, une nouvelle fois, ce mercredi 22 novembre 2017 pour exiger une prise en compte des préoccupations de leurs enseignants par les autorités burkinabè. En plus des préoccupations de leurs enseignants, les élèves demandent à ce que les autorités puissent pallier leurs difficultés spécifiques qui leur empêchent de travailler avec sérénité.

Déjà ce mardi 21 novembre 2017, ils étaient sortis manifestés devant le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Les élèves de plusieurs établissements publics et privés de la ville de Ouagadougou ont de nouveau battu le pavé ce mercredi 22 novembre. Ils ont pris d’assaut le Ministère de l’éducation nationale pour dire leur ras-le-bol face à ce qu’ils considèrent comme une « liquidation planifiée » du système éducatif burkinabè. Manque de professeurs dans certaines matières, laboratoire non équipé, bibliothèques vides, remise en cause des libertés de manifester. Telles sont les préoccupations exposées par les élèves. Ils exigent en outre des autorités la satisfaction de la plateforme revendicative de leurs enseignants dans la mesure où leur sort est lié à celui des enseignants.

Tout comme à Ouagadougou, les élèves de plusieurs villes burkinabè ont manifesté pour apporter leur soutien à la lutte des enseignants et exiger des autorités burkinabè la résolution des problèmes nés de leur volonté d’ajourner le diligent traitement des préoccupations de leurs enseignants.

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