Quatre assaillants neutralisés dans l’attaque « terroriste » à Ouagadougou

La capitale burkinabè est ce vendredi 02 mars dans la matinée, le théâtre de plusieurs attaques dans les zones de l’ambassade de France, de la primature et de l’état-major des armées. La situation reste confuse et l’identité des assaillants demeure inconnue. Appris par Jeune Afrique, le ministre de la Défense évoque une « attaque terroriste ».

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• L’attaque a démarré ce vendredi matin, aux alentours de 10 h. Une violente explosion a retenti, et des tirs ont été entendus dans le centre-ville.

• Deux lieux ont été ciblés : l’ambassade de France, qui se trouve face à la primature, et l’état-major des armées.

• L’identité des assaillants n’est pas encore connue. Le ministre burkinabè de la Défense parle d’une « attaque terroriste ».

• La situation serait actuellement « sous contrôle ». Quatre assaillants ont été tués à l’ambassade de France. 

• Le bilan humain reste encore inconnu. Il serait « très lourd » à l’état-major des armées.

14 h 20 – Un bilan « très lourd » à l’état-major

« Le bilan humain à l’état-major est très lourd », a confié audit journal une source militaire.

A l’ambassade de France, autre lieu ciblé par l’attaque, « la situation est sous contrôle », a assuré à l’AFP une source de l’entourage du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Le ministre a par ailleurs affirmé à la chaîne français LCI que « l’attaque visait bien l’ambassade de France » et qu’» il n’y avait pas de victime française, à priori ». Il a également précisé que « les assaillants sont neutralisés ».

14 h 10 – Le chef d’état-major exfiltré et « en lieux sûrs »

Selon le ministre de la Défense, Jean-Claude Bouda, joint par le journal, le général Oumarou Sadou, chef d’état-major général des armées se trouvait dans les locaux lorsque l’attaque sur l’état-major a débuté. Il a depuis été exfiltré et se trouve « en lieux sûrs ».

13 h 40 – Quatre assaillants neutralisés (gouvernement)

« Quatre assaillants ont été neutralisés dans l’attaque de l’Ambassade de France », a annoncé le gouvernement burkinabè dans un communiqué. « L’attaque armée a visé ce vendredi 02 mars 2017, l’ambassade de France au Burkina Faso et l’état-major général des armées », précise le gouvernement. « Aucun bilan n’est disponible », pour le moment.

« Les unités spéciales des forces de défenses et de sécurités sont en opération », affirme encore le gouvernement, qui enjoint la population à « éviter les zones de tirs ».

13 h 30 – « Une dizaine d’assaillants », selon le maire de Ouagadougou

« Il s’agit bien d’une attaque terroriste. L’ambassade de France a été prise pour cible, ainsi que l’état-major, qui a été attaqué par une dizaine d’assaillants », a affirmé au journal source Armand Béouindé, le maire de Ouagadougou. « Ils ont fait sauter une voiture bourrée d’explosif » à l’entrée du bâtiment, a-t-il précisé.

13 h 27 – Les assaillants auraient revêtu des treillis après le début de l’attaque

Selon une source sécuritaire burkinabè, certains des assaillants seraient entrés en civil dans l’enceinte de l’état-major, avant de revêtir des tenues militaires, une fois à l’intérieur. De quoi entretenir la confusion sur leur identité.

13 h 20 – Deux hélicoptères de l’armée française ont déposé des hommes devant la primature

Deux hélicoptères de l’armée française ont atterri devant la primature burkinabè, à quelques mètres de l’ambassade de France, pour y déposer des soldats français, a affirmé le journaliste Yabré Idrissa. « Nous n’entendons plus de coup de feu », a-t-il précisé.

Les forces spéciales françaises de l’opération Sabre sont basées à Ouagadougou.

13h09 – Il s’agit d’une « attaque terroriste » (ministre de la Défense)

Le ministre Jean-Claude Bouda, le ministre de la Défense, a affirmé qu’il s’agissait d’une « attaque terroriste visant l’état-major, et l’ambassade de France ».

Il se refuse pour l’instant à donner un bilan de l’attaque.

13h04 – « Nos forces ont sécurisé ces endroits » (gouvernement)

« C’est une attaque qui est en cours à Ouagadougou. Deux lieux ont été attaqués : l’état-major général des armées et l’ambassade de France. À l’heure actuelle, nos forces de sécurité et de défense sont en train de sécuriser ces endroits. Nos FDS mènent en ce moment même des opérations », a affirmé à Jeune Afrique Rémi Dandjinou, ministre burkinabè de la Communication.

Il se refuse pour l’instant à livrer un bilan de l’attaque. « Nous ne savons pas la nature de l’attaque », insiste-t-il.

12h54 – Les forces spéciales burkinabè sont autour de l’état-major

Selon notre correspondant, les forces spéciales burkinabè ont bouclé la zone autour de l’état-major. Plusieurs blindés sont positionnés dans les rues alentours. L’un d’eux entre régulièrement dans le bâtiment pour aller chercher des gens coincés à l’intérieur.

Des tirs sporadiques continuent à être entendus.

12 h 41 – Premières images de Ouagadougou

Une forte fumée s’élève au-dessus de l’état-major, à Ouagadougou.

L’explosion a soufflé les vitres d’un immeuble proche du lieu de l’attaque.

Des tirs sporadiques continuent de se faire entendre. La situation reste encore extrêmement confuse dans la capitale burkinabè. Les images ci-dessus ont été prises dans les premières minutes de l’attaque. Les assaillants sont encore non identifiés.

12h32 – Un blessé témoigne

Djipo Mahamadi a été blessé dans les premiers instants de l’attaque. Nadoun Coulibaly, correspondant de la source à Ouagadougou, l’a rencontré. « Quand j’ai entendu l’explosion, je me trouvais près de l’état-major. Dans la panique, j’ai été percuté par une moto », rapporte-t-il, ajoutant souffrir d’une fracture du pied.


12h29 – Attaque en cours « à l’ambassade de France et à l’Institut français »

Sur son compte Facebook, l’ambassade de France au Burkina Faso précise que l’attaque est « en cours à l’ambassade de France et à l’Institut français ». Un peu plus tôt, l’ambassadeur de France au Burkina, Xavier Lapeyre de Cabanes, faisait état d’une attaque « aux abords » de l’ambassade.


12 h 12 –  « Une très forte détonation a fait trembler les murs »

Notre correspondant, Nadoun Coulibaly, se trouvait à 300 mètres de l’état-major des armées lorsqu’il a entendu une forte détonation. Il était un peu plus de 10 h GMT et heure locale. « Une très forte détonation a fait trembler les murs de bâtiments sur plusieurs centaines de mètres. Tout de suite, il y a eu un grand mouvement de panique, les gens se sont tous mis à fuir. »

Selon des témoins, deux hommes armés étaient arrivés quelques instants auparavant, ouvrant le feu sur les sentinelles postées à l’entrée de l’état-major des armées. « J’achetais une montre avec un marchand près de l’état-major quand des tirs ont retenti. Des personnes cagoulées avec des sacs à dos échangeaient des tirs avec la sentinelle. Puis, on a entendu l’explosion. », raconte Kader.

Depuis, une épaisse fumée noire s’échappe de ce bâtiment, situé en plein centre de Ouagadougou. Selon un haut-gradé, certains des assaillants seraient « en tenues militaires ».


12 h 07 –  La police burkinabè fait le point sur la situation dans la capitale

La police nationale burkinabè a diffusé un communiqué, indiquant qu’« une attaque armée est en cours présentement dans la ville de Ouagadougou ». « Cette attaque concerne les zones suivantes selon les premières informations disponibles : alentours du Premier Ministère ; alentours du rond point des Nations-Unies », précise le communiqué, qui invite les populations à « éviter ces zones au maximum pour l’instant ».


12 h 04 –  Une explosion près de l’état-major des armées, selon plusieurs témoins (AFP)

Des témoignages font état d’une explosion près de l’état-major des armées burkinabè et de l’institut français. Cette zone est située à environ un kilomètre de distance de la première attaque près de l’ambassade de France.


11 h 40 – Des tirs entendus dans le centre de Ouagadougou près de l’ambassade de France (AFP)

Un correspondant de l’AFP fait mention de tirs intenses dans le centre de Ouagadougou, non loin de l’ambassade de France au Burkina Faso. Selon des témoins, cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade.

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