Le projet (Résilience des populations pauvre et très pauvre et sécurité alimentaire dans le Mouhoun) REPAM est au terme de son exécution.  Après 4 ans d’intervention, les responsables dudit  projet jugent satisfaisants les résultats engrangés .C’était au cours d’un atelier de clôture le 27 octobre dernier dans la salle de conférence d’un hôtel de la place à Dédougou.

« Améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle par le renforcement de la résilience des populations de la Boucle du Mouhoun particulièrement celle du Mouhoun et du Nayala. Accroitre spécifiquement les capacités de résiliences des ménages pauvre et très pauvre à travers 3 axes d’interventions » Tel était l’objectif global visé par le projet REPAM. Projet de développement intégré, le REPAM est un  projet mis en œuvre par le GRET qui est une  ONG internationale de développement  travaillant dans beaucoup de domaines en particulier sur la nutrition et sur la sécurité alimentaire.

Selon Claire Kaboré représentante du GRET au Burkina, après 4 ans d’intervention du projet, environ 3000 ménages  ont été appuyés dans le domaine de la sécurité alimentaire dans le Mouhoun et le Nayala.

La représentante du GRET au Burkina s’est dite satisfaite des résultats obtenus au terme de son exécution. Cependant  elle  a indiqué qu’il  y a beaucoup à faire mais le projet a mis au point certain nombre d’évidence sur le lien entre l’agriculture et la nutrition qui pourront être approfondies par la suite et les ménages qui ont été appuyés. “On a fait la preuve que les résiliences ont été renforcées” a t’elle laissé entendre. Pour elle c’est un travail de longue haleine et qu’on ne  sort pas de la pauvreté simplement avec quelques appuis en 4 ans, et d’ajouter  que cela  demande un peu plus d’appuis dans la durée pour pouvoir renforcer tout ça.

Les acquis selon les responsables du projet sont entre autre les techniques montrées pour mieux valoriser la nutrition à travers les activités agricoles notamment par des sensibilisations sur les bonnes pratiques d’alimentation et également par le développement de certaines filières comme le niébé, et des produits forestiers non ligneux etc

Le projet REPAM mené conjointement avec une organisation de producteurs dont la FEPAB,  a  mis des animateurs à la disposition du projet, donc pour le renforcement de résilience de la population pauvre et très pauvre selon madame Véronique Traoré de la FEPAB.  « Après quatre ans de mise en œuvre de ce projet, il y a beaucoup d’impact sur la population grâce  à la FEPAB. Nous avons aidé les populations pauvres et très pauvres, avec des intrants pour pouvoir produire et pour pouvoir bien manger puis défendre la malnutrition. Je me dis qu’aujourd’hui ils mangent mieux que hier  grâce au projet » a-t-elle laissé entendre.

« On espère bien pouvoir continuer à travailler dans cette région qui présente beaucoup de potentialités et on espère trouver des financements pour pouvoir poursuivre cette tâche » a estimé Claire Kaboré la représentante du GRET au Burkina.

Charles Le Bon