Le Programme Voix pour le Changement (PVC) en collaboration avec quatre Organisations de la Société Civile, tient ce mercredi 7 juin 2017 à Ouagadougou, un atelier national. Il s’agit au cours de cette séance de travail, de présenter les actions de plaidoiries engagées par les OSC pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. 

Présenter le document des actions de plaidoiries menées par des OSC avec les politiques pour l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, c’est le sens que Programme Voix pour le Changement (PVC) donne à cet atelier ce mercredi 7 juin 2017 à Ouagadougou.

Pour Mahamadou Badiel, représentant du PVC, les plaidoiries ont été menées avec des Organisations de la Société Civile (OSC) dont l’Union Nationale des Producteurs de Riz du Burkina (UNPR-B), la Fédération des Professionnels Agricoles du Burkina (FEPAB), les Coopératives de Prestation de Services Agricoles et de Commercialisation (COPSAC), et la Fédération Nationale des Groupements (FNG), sur la thématique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. S’il soutient que les défis autour de cette thématique sont grands, les opportunités aussi n’en demeurent pas moins. En effet, M. Badiel indique que l’accompagnement de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, des privés sont des atouts indéniables qui doivent les motiver à atteindre  les objectifs fixés.

Ainsi le rôle de la PVC, à en croire son représentant, contribue au renforcement de capacité des OSC, à l’accompagnement des actions de plaidoiries pour un tant soit peu, influencer les politiques et les décisions. « Avec la qualité des documents qui ont été produits par les OSC, nous sommes confiants qu’elles pourront collaborer avec les gouvernants de façon collaborative », termine-t-il.

D’après Georges Kiénou, Président de l’UNPR-B, il n’y a plus de doute que l’exploitation agricole familiale occupe une importante place dans l’alimentation de la population et dans l’économie nationale. A ce titre, les réalités et les préoccupations des acteurs du domaine doivent être prises en compte par les politiques d’où ces actions de plaidoiries.

Présente au Burkina Faso depuis 1972, l’Organisation Néerlandaise de Développement œuvre pour le développement dans quatre principaux secteurs. Il s’agit de l’agriculture, l’eau, les énergies renouvelables et la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle est implémentée dans cinq pays à savoir le Ghana, l’Indonésie, le Kenya, l’Honduras et le Burkina Faso.