Environnement : Des journalistes burkinabè sensibilisés aux risques liés au mercure

La Direction générale de la protection de l’environnement (DGPE), a organisé, mercredi 28 février 2018, un atelier sur la Convention de Minamata sur le mercure et les risques liés au mercure. Appris par l’AIB, ledit atelier était au profit des journalistes.

Selon la directrice générale de la DGPE, Fanta Roukiatou Ouédraogo, au Burkina Faso le mercure est surtout utilisé dans l’exploitation artisanale de l’or.

Mme Ouédraogo a expliqué que l’usage incontrôlé du mercure engendre des impacts environnementaux et sanitaires.

Une enquête réalisée en 2013 par l’ONG américaine AGC,  pour produire 1g d’or, il faut utiliser 1,3g de mercure.

Le mercure est considéré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme l’un des dix produits chimiques ou groupes de  produits chimiques extrêmement préoccupants pour la santé publique.

La convention de Minamata sur le mercure a été adoptée le 10 octobre 2013 à conférence diplomatique tenue, au Japon. Le Burkina Faso qui a signé la convention, a été, le 42e  Pays à le ratifier le 10 avril 2017.

La convention vise à réglementer les émissions anthropiques et les rejets de mercure et de ses composés pour protéger la santé humaine et l’environnement.

En ratifiant la convention, le Burkina s’engage à respecter les obligations qui sont, en autres, l’élimination progressive de l’utilisation du mercure dans des produits au plus tard en 2020, l’élaboration d’un plan national d’actions pour diminuer progressivement les émissions et rejets du mercure provenant de sources pertinentes existantes, sensibilisation de la population sur les effets néfastes du mercure sur la santé humaine et l’environnement.

Fanta Rakiatou Ouedraogo, a également indiqué que dans l’optique d’aider les pays à conduire leur processus de ratification et de les préparer à la mise en œuvre de la convention de Minamata sur le mercure, il a été initié sur financement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le projet Minamata initial assessment (MIA).

«La mise en œuvre de MIA a permis l’identification des secteurs prioritaires des émissions et rejets de mercure et les plans d’interventions au Burkina Faso», a affirmé, la directrice de la DGPE.

Selon Mme Ouédraogo, de nombreux défis sont à relever par le Burkina pour honorer son engagement vis-à-vis de la convention de Minamata, au regard de la méconnaissance et l’ignorance des risques du Hg par la population.

«Il y a du chemin à faire. Mais il faut commencer à sensibiliser les populations, les acteurs concernés sur les impacts environnementaux et sanitaires du mercure», a-t-elle estimé.

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