Le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a organisé une conférence publique dans l’après-midi de ce jeudi 25 août 2022 à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM). La conférence se tient sur la valorisation de l’expertise publique à l’international. Il s’agit d’informer les agents publics sur les opportunités et les procédures de recrutement dans les organisations internationales.

« Prospection et présentation des candidatures aux postes internationaux : comment garantir plus de succès aux agents publics burkinabè ? », c’est sous ce thème que se tient la communication de Gueswindé Paulin Zambelogo. C’est dans le but de promouvoir les compétences publiques burkinabè à l’international que la stratégie de valorisation de l’expertise publique 2022-2026 a été élaborée.

La conférence a réuni des particuliers et des agents publics des ministères et institutions de l’Etat. Ils sont désormais outillés sur les connaissances de base pour construire un profil académique et professionnel adéquat. Aussi, la communication a permis de renforcer les capacités des participants sur les méthodes de recherches des offres de recrutement à l’international et de les outiller en connaissances de base pour la rédaction des documents de candidature. En effet, la valorisation de compétences nationales est une priorité de développement.

La salle de conférence a refusé du monde. Cela témoigne, selon le ministre de la fonction publique Bassolma Bazié qui a présidé la cérémonie d’ouverture, de l’importance que les uns et les autres accordent à la valorisation de l’expertise burkinabè. « Cette initiative participe à la volonté manifestée par nos gouvernants depuis les années 1990, de promouvoir l’expertise burkinabè. La volonté de faire rayonner le Burkina Faso sur la scène internationale nous interpelle sur la nécessité de travailler sur le placement de nos compatriotes dans les organismes internationaux », a laissé entendre Bassolma Bazié.

Selon le communicateur, les compétences ne manquent pas au Burkina Faso, mais on souligne une faible représentativité des burkinabè à l’extérieur. « Cela s’explique par  le manque d’information. Ensuite, il y a les capacités ou les compétences pour répondre aux critères de recrutement qui font défaut et qui nécessitent qu’il y est un accompagnement individuel et collectif », a expliqué le coordonnateur du Programme-pays à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), Gueswindé Paulin Zambelogo, communicateur du jour. Pour l’heure, un réseau n’est pas encore créé au niveau international dans l’effet d’accompagner les nationaux intéressés par les postes internationaux, mais monsieur Zambelogo confit que les bases sont déjà solides pour une initiative de ce genre car contrairement aux années précédentes, il y a à présent un interlocuteur en la personne du ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié.